dimanche 27 octobre 2019

[+18] NATATION DANS LES PROFONDEURS

Tous les récits publiés sur ce blog sont de pures fictions. S'il s'avère qu'un récit est tiré d'une histoire vraie, ce sera précisé en haut de page. Les propos tenus par les protagonistes, leurs opinions, leur rôles et leurs idées ne représentent en rien les miens et ne reflètent que ceux d'un personnage imaginaire.



   J'étais assez anxieux à l'idée d'aller à la piscine. Je n'aimais pas trop me montrer en maillot de bain, il me boudinait. Bizarrement, je préférais encore être à poil plutôt que de porter ce truc élastique qui faisait ressortir mes petits poignets d'amour. Mais si j'y allais c'était aussi pour les perdre. La deuxième raison, c'est que j'aimais pas les endroits blindés de monde, d'enfants, de brutes qui éclaboussent sans arrêt. Pourquoi ils n'envoient pas les parents et leurs enfants dans une piscine à part, dans une salle à coté ? Là où on peut nager normalement sans envoyer une goutte d'eau dans l’œil d'un bébé puis affronter les regards meurtriers des parents ? La dernière raison et sans doute la plus importante, je ne savais pas nager. Enfin si, je nageais, mais seulement entièrement dans l'eau. Si je sortais la tête, je coulais à coup sûr. J'avais l'air d'un petit chien tombé dans l'eau par inadvertance, en panique.

   Rajoutez à ça le fait que mon maillot de bain ne tenait pas car j'avais perdu l’élastique, je ne sais pas où ni comment, et l'après-midi piscine s’annonçait grandiose. Je suis donc arrivé dans cette piscine municipale, j'ai dis bonjour aux gens de l'accueil, une femme brune et un homme châtain clair. Il n'y a que ce dernier qui m'a dit bonjour en retour, bien qu'il m'ait paru vachement antipathique. Les gens qui bossent dans les piscines sont souvent dénués d'empathie de manière générale. Je ne les aime pas. Je suis donc allé me changer, enfiler ce slip de bain moulant qui tient à peine pour aller prendre la petite douche obligatoire préalable à la baignade.

   Arrivé au bord de la piscine, personne n'avait l'air de me regarder bizarrement. Mon corps devait finalement être dans la norme. Il y avait un grand bassin avec des lignes prédéfinies pour les sportifs qui venaient se sculpter le corps, un autre grand bassin pour ceux qui voulaient plutôt se divertir et une pataugeoire pour les enfants de 3 à 6 ans accompagnés des parents. Je me suis donc avancé vers le bassin "sportif". Si j'étais venu jusqu'ici dans cette tenue ridicule, ce n'était pas pour simplement me baigner. Je voulais fondre, me faire un beau corps. 

   Deux maîtres-nageurs étaient perchés sur des chaises hautes, scrutant les nageurs. Ils donnaient parfois des coups de sifflet quand un adolescent faisait boire la tasse à son pote ou qu'une connasse trouvait malin de plonger comme une bombe au milieu des gens. La piscine, c'est pas très différent de la vraie vie, les cons gênants restent cons et gênants. Ils sont aussi énervants ici qu'ailleurs, sauf qu'ils sont presque à poil. Ce qui peut aussi les rendre encore plus détestables. 

   J'ai remonté mon maillot de bain puis je me suis assis au bord du bassin, en regardant les maîtres-nageurs en face. J'appréhendais le fait qu'ils me voient nager comme un incapable, qu'ils se marrent entre eux. Ou pire, qu'ils s'imaginent que je me noie et qu'ils déboulent tous en courant. L'un des deux était une femme blonde, les cheveux attachés avec un t-shirt rouge accompagné du logo de la piscine. Antipathique, comme prévu. Elle regardait sans regarder. En fait, je crois que le simple fait d'être assise au dessus de tout le monde la satisfaisait, elle avait postulé pour ça. 

   A coté d'elle, un homme chauve et barbu aux sourcils froncés. Lui avait d'avantage l'air concentré, il guettait le moindre problème qui pouvait survenir dans les bassins. Il faisait parfois des signes de main incompréhensibles en direction des gens, mais cela semblait fonctionner. Ils se calmaient tout de suite. Son t-shirt rouge lui moulait le corps, il avait l'air musclé bien que légèrement enrobé. Il portait un slip de bain qui lui faisait un bulge assez conséquent. Il se voyait bien puis-ce qu'il était assis les cuisses écartées. De grosses cuisses aux poils foncés, d'ailleurs. J'en ai marre de sexualiser tous les mecs en permanence, mais c'est plus fort que moi.

   Alors j'ai commencé à nager, tête sous l'eau. Il y avait un bout de chemin pour arriver de l'autre côté, mais j'ai tout de même réussi ma première longueur. Par contre, c'était beaucoup plus compliqué que je ne l'avais imaginé. Mon corps me faisait déjà mal. Quoiqu'il en soit, le maître-nageur barbu me regardait et je ne pouvais pas avoir l'air d'une victime, alors j'ai fait ma deuxième longueur. Arrivé à la moitié du parcours, je n'avais plus de force. Je n'avais plus d'air. Je devais sortir la tête de l'eau, respirer, mais ça me faisait couler. Je commençais à paniquer, mon slip de bain commençait à se barrer. Je n'aurais jamais du venir. J'étais littéralement en train de me noyer, pour de vrai. Puis j'ai senti une main passer entre mes jambes et me soulever par le bas ventre. C'était le barbu.

   Il venait de me sortir la tête de l'eau en soulevant mon corps d'une main contre mon abdomen, son poignet appuyant sur ma queue. Heureusement que je ne bandais pas. Il me semble que ce n'était pas le moyen le plus simple et le plus réglementaire pour sauver quelqu'un de la noyade, mais l'essentiel c'était que j'étais hors de danger. Je toussais un peu, alors il m'a plaqué contre lui, comme un câlin, en me tapotant le dos et en me parlant d'une voix très grave. Ça va aller, monsieur. Vous avez juste bu la tasse. Ça arrive à tout le monde. Il avait retiré son t-shirt avant de sauter dans l'eau, je sentais donc son torse poilu contre le mien. J'avais envie de faire semblant de tousser d'avantage pour rester contre lui, mais il l'aurait sans doute remarqué.

   Vous n'avez pas l'air de savoir nager correctement, pourquoi vous n'avez pas demandé un cours ? C'est moi qui les dispense, ça aurait été un plaisir. Je lui ai expliqué que c'était un peu cher, 35 euros la demi heure. Et que des tas de gens apprennent seuls. Il m'a sourit. Bon, je suis gentil, alors je peux vous apprendre maintenant. Ma collègue surveille les nageurs. Allez y, nagez. Je pose ma main juste là, vous n'avez rien à craindre. Il venait en effet de poser sa main contre mon ventre, pour m'empêcher de couler. Il m'a montré les gestes de nage, ceux des bras, puis ceux des jambes. Quand est-ce qu'il fallait respirer, etc....

   J'ai donc réussi à nager jusqu'à l'autre bout sans trop de difficulté alors que je sentais sa main forte sous mon corps, je me sentais en sécurité. Pour le chemin inverse, il a décidé de laisser sa main sous mon ventre mais sans forcément me toucher, juste au cas où. Je suis quand même parvenu à faire la deuxième longueur sans couler. Il m'avait bien expliqué, alors j'ai réussi. Pour la prochaine, je retire ma main, mais je vais vous pousser. 

   J'étais prêt à me lancer, et il a commencé à me pousser. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me pousse de cette façon, la main sur mes fesses, le pouce qui passe en dessous, pile sur mon trou, mais je n'ai rien dit. C'était... agréable et excitant. Je nageais donc, et je sentais sa main me pousser, son pouce qui appuyait. Je le sentais presque rentrer un peu. Je commençais même à bander légèrement, et ça me dérangeait particulièrement puis-ce que j'étais entouré de familles et d'enfants. J'ai donc demandé à m'absenter un court instant dans les toilettes sous prétexte d'avoir envie de pisser. Je voulais juste attendre de débander avant de revenir. Oh, d'accord. Eh bien allez y. Je n'ai rien fait de mal, j’espère ? Je lui ai dit que pas du tout, au contraire. Je savais pratiquement nager comme un pro, grâce à lui. Mais je ne savais pas où se trouvaient les toilettes. Je vous accompagne, il y a des cabines de toilettes individuelles. Suivez moi. 

   Je l'ai donc suivi dans les couloirs, passant devant les vestiaires où des gens prenaient leur douche. Il marchait devant moi, torse nu, en slip. Il avait un cul bombé, musclé. Un cul de nageur qui dansait à chacun de ses pas. Des poils dépassait de son slip. On était arrivé devant une cabine, et il m'a invité à entrer. Il m'a regardé et a tout de suite vu mon érection. Ah, je comprend pourquoi vous avez voulu venir ici. C'est mon doigt qui vous a fait cet effet là ? Que répondre... J'ai juste souri timidement. Il a regardé à droite, puis à gauche, puis est entré dans la cabine de WC avec moi. Dès que je vous ai vu entrer dans l'eau, j'ai vu ce cul... Je suis désolé de dire ça, mais j’espérais avoir besoin de venir vous aider. C'est pour ça que j'ai été si rapide. 

   Il a posé sa main une nouvelle fois sur mes fesses, faisait mine de rentrer un doigt à travers mon slip de bain. Je bandais définitivement comme un cheval, et je voyais son slip à lui qui avait aussi pas mal grossi. Je l'ai touché et j'ai senti sa grosse queue, dure, plaquée sur le côté. Je voyais même la forme de son gland gonflé que je me suis empressé de caresser. Lache toi... Je suis là pour t'apprendre. Ça y est, il me tutoyait. Il m'a pris la tête pour la coller contre son téton droit, pour que je lèche et le suce. Je sentais ses poils dans ma bouche avec un léger goût de chlore, mais je continuais. Je le bouffais passionnément. Il a appuyé sur ma tête pour la faire descendre jusqu'à sa queue, puis l'a collée presque de force contre elle. Son slip était encore un peu mouillé, alors je l'ai retiré en regardant son gros dard se déballer devant moi. Sa bite était très poilue, comme le reste de son corps. J'ai passé ma main derrière ses couilles pour sentir le poids, et j'ai gobé son sexe sans aucune vergogne. Parfois je m'arrêtais, je donnais des coups de langue sur son gland, puis je reprenais les vas et viens. Il avait l'air d'aimer, car il me tenait la tête en me baisant la bouche. Je la sentais taper au fond de ma gorge, je la sentais remplie. Je sentais aussi la forme de ses grosses veines passer mes lèvres.

   Il m'a poussé et m'a retourné, à genoux sur la cuvette des toilettes, dos à lui. Mon maillot de bain avait fini par tomber tout seul, ça faisait un moment que je ne l'avais pas remonté. Je l'ai entendu cracher, puis j'ai senti son gros pouce entrer en moi sans prévenir. J'ai lâché un petit "Ah !", puis je me suis rappelé que des tas de gens passaient devant la porte et pouvaient venir utiliser les toilettes d'à côté. Il fallait que je reste silencieux. Alors je l'ai laissé me doigter, en regardant derrière moi. Je le voyais se branler en regardant mon cul avec excitation, un doigt à l'intérieur. Je l'ai vu ensuite cracher sur sa queue, étaler sa salive tout autour puis s'avancer vers moi. Il a poussé son gland contre mon trou puis est rentré petit à petit. J'avais envie de gémir, de crier, mais il avait mis sa main contre ma bouche pour empêcher tout son d'en sortir. J'étais en train de me faire éclater le cul par un maître-nageur. 

   Quelqu'un est entré dans la cabine d'a côté, alors il a ralenti le rythme pour me baiser doucement, calmement. Ça glissait tout seul. On entendait l'autre pisser à coté, renifler. Il ne fallait pas nous faire repérer. Une fois qu'il était sorti, il s'est remis à me baiser de plus belle. C'était trop bon. Je vais te remplir, maintenant. Je dois aller surveiller les nageurs. Je l'ai remercié de le faire. J'avais tant envie. Je l'ai même aidé à jouir en bougeant mes fesses contre lui pour donner du rythme. Je sentais ses mains s'agripper à mes hanches comme un jouet, puis il s'est arrêté. Il a remis une main contre ma bouche puis se vidait en gros jets dans mon cul. Tu le sens, mon jus en toi ? Je ne pouvais rien dire à cause de sa main, mais je me sentais rempli. Il s'est retiré, m'a donné une fessée puis m'a salué. A la prochaine, Mister. Si tu as besoin d'autres leçons, je te ferai un prix. 

   Il m'a laissé dans les toilettes, le slip baissé, son jus chaud qui coulait le long de mes jambes. J'avais toujours trouvé les employés des piscines antipathiques. Mais lui, il m'avait fait aimer la natation. Aujourd'hui, je pense avoir trouvé mon nouveau sport favori.


Mojo l'Embrouille

jeudi 17 octobre 2019

[+18] AMENDE SALÉE

Tous les récits publiés sur ce blog sont de pures fictions. S'il s'avère qu'un récit est tiré d'une histoire vraie, ce sera précisé en haut de page. Les propos tenus par les protagonistes, leurs opinions, leur rôles et leurs idées ne représentent en rien les miens et ne reflètent que ceux d'un personnage imaginaire.


   J'attendais sur le quai numéro 45, gare de Lille Europe, mon grand sac gris rempli de vêtements. J'allais rendre visite à ma sœur qui habite à Montpellier et mon train n'allait pas tarder à entrer en gare. Comme à mon habitude, je me suis grillé une clope, perdu dans mes pensées. J'avais un peu d'avance, mais je voyais le quai se remplir peu à peu des voyageurs que j'allais côtoyer, mes compagnons de bord. Je voyais les gens regarder leur billet de train toutes les cinq minutes, au cas où leur place ou l'heure avaient changé entre temps sur le papier. Moi, je n'avais pas de billet. Je n'avais déjà pas les moyens de faire grand chose, mis à part payer mon loyer. Si je voulais pouvoir survivre jusqu’à la fin du mois, je devais voyager en fraude. Certains font ça pour militer, moi je n'avais pas le choix. Il fallait bien que je vois ma sœur, au moins une fois par an. Et la plupart du temps, aucun agent ne contrôlait mon titre de transport. Je croisais les doigts pour que cette fois aussi, ils m'ignorent.

   11 heures. La voix de la SNCF annonçait l'arrivée du TGV et tous les voyageurs s'excitaient soudain aux abords de la voie. J'ai attendu que tout le monde soit entré avant de m'y introduire étant donné que je n'avais aucune place attribuée. Quand on fraude, le premier défi est de trouver un siège inoccupé qui ne sera pas réclamé pendant qu'on s'y trouve. On peut toujours trouver une excuse à peu près valable, mais ça éveille toujours les soupçons. Surtout si un contrôleur assiste à la scène. Je suis donc entré en dernier dans la voiture numéro 7, en seconde classe. Tous les sièges avaient l'air occupés, j’avançais donc un peu jusqu'à trouver une place de libre, faisant semblant de vérifier les numéros de siège comme si j'en cherchais un en particulier. Victoire. J'ai fini par arriver dans un espace contenant seize sièges. C'était des emplacements pour quatre personnes, avec chaque fois quatre sièges face à face. Il y'en avait quatre, et plusieurs places étaient libres.

   Les quatre premiers étaient tous occupés par une famille, une femme et son mec avec leurs deux jeunes enfants. Quatre autres étaient réservés par des jeunes lycéens bruyants qui s'étaient déjà bien installé, comme à la maison. Les deux autres étaient vides. Je me suis donc assis dans l'un deux, sur un siège coté fenêtre. J'ai posé mon sac à mes pieds puis j'ai commencé à respirer. Normalement, ça devait bien se passer à partir de là. Il ne me restait plus qu'a espérer que le contrôleur ne vienne pas jusqu'ici me demander mes titres, où qu'un voyageur ne vienne pas réclamer sa place au prochain arrêt.

   Le train était sur le point de partir quand un mec est arrivé tout essoufflé dans ma rame, manquant le départ de peu. Il avait l'air de chercher une place, puis est venu s'asseoir en face de moi. Il restait quatre places libres de l'autre coté, mais il est quand même venu se mettre face à moi pour d'obscures raisons. Je me suis dis que c'était peut-être aussi un fraudeur. Déjà parce qu'il n'avait pas de bagage, et parce qu'un bon fraudeur ne s'isole pas sur des sièges vides. En se mêlant aux autres, il n'attirait pas l'attention. On s'est regardé quelques secondes sans rien dire, puis il a retiré sa veste en cuir avant de regarder la gare de Lille s'éloigner à travers la fenêtre. Je faisais de même.

   C'était parti, on en avait pour cinq, six heures de trajet. Il y avait quelques arrêts avant le terminus, l’aéroport Charles de Gaulle ou Lyon, par exemple. Le mec en face et moi étions bien situés, personne ne nous voyait en entrant dans la rame. Tandis qu'il regardait par la fenêtre le paysage défiler, je le regardais lui. J'ai tendance à trouver les hommes facilement attirants. J'ai des goûts larges, comme on dit. Il n'était pas spécialement dans les standards du beau gosse, mais je le trouvais très charmant. Il avait les cheveux bruns, les yeux marrons. Une légère barbe et des sourcils froncés. Il n'était pas là pour rire. Il portait un simple pull noir et un pantalon de jogging moulant qui faisait ressortir ses formes sur lesquelles je me suis attardé quelques minutes pour distinguer quelle bosse correspondait à quoi. Est-ce que cette bosse là, c'était son gland ? Et celle-ci, ses couilles ? Je voyais la forme de ses pectoraux légèrement gras à travers son pull. Je l'imaginais nu, j'imaginais l'apparence de ses tétons, s'il était poilu ou non. C'est étrange, mais j'essaie d'imaginer toutes ces choses dès que je me retrouve face à quelqu'un que je trouve à mon goût. 

   C'est comme si il avait senti mon regard posé sur la bosse qu'il avait entre les jambes, parce qu'il s'est mit à se gratter la queue, ou simplement remettre ses couilles en place en me regardant du coin de l’œil. Bon, il avait tout de suite cramé que j'étais en train de regarder son entrejambes. J'ai détourné rapidement le regard d'une façon pas du tout naturelle, si étrange que je m'étais grillé tout seul. Pendant que je regardais par la fenêtre, je voyais du coin de l’œil son visage tourné vers moi. Il me regardait. Et si je voyais qu'il me regardait du coin de l’œil, alors lui aussi me voyait, il y a deux minutes, en train de fixer sa bosse sans retenue. C'était gênant, moi qui voulait passer le voyage discrètement.

   Il a regardé brièvement autour de lui, comme pour vérifier que personne ne nous voyait. Je me suis dis qu'il voulait surement éviter le contrôleur, tout simplement, mais il s'est remit à se toucher à travers son jogging. Et cette fois, il n'avait absolument pas l'air de juste la remettre en place. Il se caressait. Je ne savais pas quoi faire. Faire semblant de ne rien voir ? Il prenait des risques, j'aurais pu le dénoncer. Mais je n'ai rien dis, je le regardais faire. Pas dans les yeux, je regardais sa main qui massait doucement sa bite à travers son jogging noir moulant. Et je savais qu'il me voyait regarder. Pourtant, il continuait. 

   Un contrôleur est passé dans l'allée sans que personne ne s'y attende, saluant les voyageurs en leur disant bonjour. C'était son premier passage, celui où on était censé le prévenir en cas de problèmes de billets ou de questions à poser. Lors de son passage, mon voisin d'en face avait tout de suite arrêté de se caresser et regardait de nouveau vers l’extérieur. On entendait la famille d'a côté parler entre eux comme s'ils étaient à la maison, les enfants crier, les ados et leurs rires gras insupportables. Mais le mec s'est remis à se caresser et, cette fois, sa bosse avait doublé de volume. Il a retiré sa main puis s'est amusé à contracter sa bite en érection pour la faire bouger sans les mains. Il prenait un malin plaisir à être maté. Il a jeté un rapide coup d’œil aux alentours, puis il a sorti son sexe entier de son pantalon, devant moi, en commençant à se branler doucement. Ce n'était donc pas une légende, les mecs qui se branlent dans les trains.

   D'habitude, ça arrive aux femmes. Et elles, il semble que ça les traumatise. Elles filment l'homme, l'humilient sur Twitter et font une main courante. Mais je devais être malsain, parce que moi ça ne me dérangeait pas du tout qu'un inconnu se branle devant moi. Je me demandais simplement si c'était un dangereux ou juste un exhibitionniste. Mais c'était un peu tard pour me poser ces questions. Il était en train de se branler en me regardant, voyait que je fixais sa bite la bouche ouverte, et avait sans doute remarqué à quel point je bandais devant ce spectacle. Elle était grosse. Sa main refermée autour ne recouvrait que la moitié. J'avais envie d'ajouter la mienne pour le branler plus efficacement, mais j'avais trop peur d'être repéré. Le contrôleur n'était sans doute pas loin, puis il y avait les voyageurs sur les sièges juste à coté. Eux, ils auraient fait un putain de scandale. 

   Je me détestais de ne pas oser, mais je suis resté cloué sur mon siège, continuant de le mater en train de se branler. J'ai du remettre ma bite en place, car elle était maintenant très dure et mal placée. Ça devenait désagréable. Il m'a regardé la toucher, puis m'a fait un signe de tête. Le signe de tête qui veut dire Viens. Je n'en pouvais plus. Je n'avais plus d'excuse, et je n'étais plus maître de mon corps à présent. Je me suis avancé vers lui, timidement, puis après avoir vérifié que personne ne pouvait nous voir je me suis agenouillé devant lui. Il a prit ma main et l'a mise autour de sa queue. Elle était chaude et moite. Il me regardait dans les yeux, attendait que je fasse mon boulot. Il voulait que je le branle. 

   Alors je l'ai masturbé, d'abord timidement puis frénétiquement. Il n'était pas circoncis, la peau de son prépuce glissait toute seule autour de son gland qui mouillait déjà bien. D'ailleurs, son gland gonflait chaque fois que mes doigts passaient autour. Il était gros et dur. Je le regardais tout en le branlant, il avait fermé les yeux. J'en ai profité pour le sucer sans demander la permission. Une fois sa queue dans ma bouche, il n'a rien dit. Il s'y attendait. Un bon goût de bite. Je la suçais comme je pouvais en passant ma langue autour, en aspirant légèrement. Je malaxais doucement ses couilles en même temps. Grosses couilles, grosse queue. C'était mon jour de chance. En tout cas, jusqu’à ce que le contrôleur resurgisse de nulle part, encore une fois. Messieurs Dames, contrôle des titres de transports s'il vous plait. Au moment où il avait prononcé cette phrase, j'ai tout de suite retiré la bite de ma bouche, mais il était déjà en train de nous regarder. Peut-être même qu'il nous voyait avant d'annoncer le contrôle. Il nous a fixé pendant quelques secondes, je suis retourné à mon siège, gêné, tandis que mon voisin s'est rhabillé, tout aussi gêné. Mais il n'a rien dit. Il a d'abord contrôlé la famille, puis les lycéens. Ils avaient tous leur billet. Il est venu vers nous, puis nous a demandé les nôtres.

   Aucun de nous ne sort de billet. Le mec était un fraudeur, tout comme moi. J'explique au contrôleur que je n'en ai pas, mais que je peux signer l'amende et payer plus tard. Ah non, c'est pas comme ça que ça marche, Monsieur. Vous allez tous les deux me suivre et préparer votre carte d'identité. On s'est levé, puis on l'a donc suivi à travers la voiture de train jusqu’à une petite cabine. Surement sa cabine personnelle. On est entré, puis il a refermé la porte derrière lui à clé. Normalement, je dois appeler la police pour un contrôle. Donnez moi vos cartes d'identité. J'ai sorti ma carte pour la lui donner, ainsi que mon voisin de train. Il les a regardé sans rien dire, puis les a rangé dans sa poche. Je vais devoir vous coller une amende. Vous avez un moyen de paiement ? Je lui ai dis que non, que ma carte bancaire ne passait plus. Autre chose que la carte ? Je vous ai vu faire une fellation à ce monsieur, je pourrais expliquer aux policiers ce que vous faisiez dans le train. Vous savez, de nos jours on ne rigole plus avec ça. On en parlera dans le journal. 

   J'étais dans la merde. Je n'aurais jamais du faire la salope à ce point, surtout dans un train. Le contrôleur me regardait. Et si vous me faisiez la même chose que vous faisiez à ce monsieur ? On pourrait s'arranger. Je bandais encore de ce que je venais de faire avec l'autre, et maintenant le contrôleur qui me proposait de le sucer lui aussi. Je ne m'attendais vraiment pas à ça venant d'un contrôleur, on ne voit ça que dans les films porno ou les récits érotiques sur le net. J'ai hoché la tête puis je me suis agenouillé. Il s'est adressé à l'autre mec. Et vous, monsieur, c'est pareil. Soit vous participez, soit vous payez 335€ maintenant. Vous pouvez le baiser pendant qu'il me suce. J'ai alors relevé les fesses, en gardant mon dos courbé pour pouvoir sucer le contrôleur aisément. Il l'a sortie puis a commencé à l'agiter devant mon visage. Il me donnait des coups de queue sur la tête.

   Je n'ai jamais aimé les contrôleurs. Pour moi, ce sont des collabos, chiens de l'état. Payés à traquer les pauvres pendant que la moitié de leur première classe ne paye pas ses impôts correctement ou s'optimise fiscalement, ou encore que leurs patrons sont parmi les plus gros parasites du pays. J'avais assez peu de respect pour leur personne. Mais leur uniforme de travail était excitante. Leur pantalon toujours bien moulant, et leur autorité sur les passagers toujours source de fantasme. Alors, quand sa queue déjà dure s'est retrouvé au bout de mes lèvres, j'ai ouvert grand la bouche pour l'accueillir. Je le suçais goulûment comme un veau tète une vache à le recherche de son lait. Il ramenait ma tête vers sa queue pour aller plus loin. Il ne me ménageait pas. Je n'étais qu'un fraudeur, un prolo qui était devenu sa pute pour éviter une amende qu'il ne pourrait jamais payer de sa vie. C'était pareil pour le mec derrière moi qui venait d'étaler sa salive entre mes fesses et avait commencé à me mettre des doigts. Il n'avait pas vraiment le choix. Mais en entendant son gémissement qui était sorti de sa bouche au fur et à mesure qu'il entrait en moi, ça ne devait pas être trop horrible pour lui.

   Moi, je ne pouvais pas émettre de son. La queue du contrôleur était au fond de ma gorge, et l'autre au fond de mon cul. Ils me baisaient tous les deux en rythme comme si j'étais leur jouet. Le contrôleur m'a relevé le menton avec sa main, en me regardant et en retirant sa bite de ma bouche. Alors, vous allez encore frauder ? Je rentre dans son jeu, je tente de lui dire que non, plus jamais, mais je parle de façon saccadé au rythme des coups de bite que je me prend par derrière, et en respirant bruyamment. On ne peut pas respirer et parler normalement avec une queue aussi massive dans le cul. Il ne s'arrêtait pas, il allait parfois très vite, puis ralentissait, puis reprenait de la vitesse. Le contrôleur se branlait en faisant toucher son gland contre ma bouche. Allez, monsieur. On ouvre grand. Je vais vous remplir la bouche, si vous avalez tout on ne parlera plus d'amende. Et vous, derrière, vous avez intérêt à lui remplir le cul dès que possible. 

   Le contrôleur continuait de se branler frénétiquement en entrant son gland dans ma bouche plusieurs fois pour le lubrifier de ma salive. Pour encore mieux se masturber. Pour que son jus monte encore plus vite. Aaaah, ça vient ! Ouvrez grand. J'ai obéis et l'ai laissé s'enfoncer au fond de ma gorge. Il s'est remis à me baiser la bouche en gémissant, tandis que je sentais son sperme chaud couler sur ma langue en plusieurs jets puissants. Un jet m'a inondé la gorge, ce qui a failli me faire tout recracher. J'ai tout de même réussi à avaler. Le mec derrière aussi allait jouir d'une seconde à l'autre. Oooooh putain ! Ce cul ! Puis il s'est arrêté de bouger, restant en moi. Je savais qu'il était en train de se vider dans mon cul. Je sentais les pulsations de sa queue dans mon trou. Puis il s'est retiré avant qu'on se rhabille tous les trois.

   Le contrôleur nous a imprimé un billet valable pour la fin du trajet puis nous a souhaité un bon voyage, en nous rendant nos cartes d'identités prises en otage. Le mec et moi sommes retournés à nos places, en se souriant. C'était fou. On a quand même eu beaucoup de chance. Il restait quelques heures de trajet. J'aurais pu boire de l'eau, où aller me vider du jus de mon voisin aux toilettes, mais j'avais décidé de tout garder. J'ai gardé le goût du foutre du contrôleur dans ma bouche pendant le reste du trajet. Et, parfois, je sentais celui de l'autre mec couler hors de moi. Je me sentais sale, mais bien utilisé. Je me rappelle m'être dit que je n’achèterais pas non plus de billet pour le trajet du retour.


Mojo l'Embrouille

     

lundi 14 octobre 2019

[+18] UNE NUIT AU TROIS SIX

Témoignage véritable
Le Trois Six était un endroit, quelque part en France, dédié au cruising gay. Je l'ai fréquenté pendant environ deux ans. Il ne fermait pas durant la nuit du samedi au dimanche, alors il m'arrivait assez souvent d'arriver dans la soirée et de repartir au petit matin. Il a fermé depuis, mais j'en ai quelque souvenirs. Les prénoms peuvent avoir été modifiés.




   Quand quelqu'un abordait le sujet du Trois Six, on levait tous les yeux et on en riait. Parce que tout le monde connaissait cet endroit, mais beaucoup avaient décidé de ne plus jamais y remettre les pieds. On aimait ou on détestait. C'était l'endroit le plus débridé et le plus sale, dans tous les sens du terme, que j'ai connu. Pourtant, j'y allais. Il était déconseillé d'utiliser les cabines. Déjà parce qu'elles n'étaient que rarement nettoyées, mais aussi parce que vous aviez de fortes chances de tomber sur un matelas couvert de coke, voire des rails non entamés. Si la police avait décidé de venir y faire un tour, une nuit, ils auraient surement embarqué tout le monde. Les cabines pleines de coke, le personnel complètement perché, le fumoir transformé en usine à THC, le daron de 60 ans en plein trip de LSD dans le canapé du fond... Enfin bref, ceux qui ont fréquenté cet endroit savent très bien ce que je veux dire. Ce n'était pas un lieu pour tout le monde.

   Le lieu était très... rouge. Je crois que seuls le sol et le plafond étaient noirs. Le bar était long, rouge et noir lui aussi. Deux petites salles côte à côte servaient de fumoir, avec un passage entre les deux. Il y avait toujours du monde, et il faisait vite très chaud dans cet endroit. Entre la chaleur et la techno en permanence...

   Dans la nuit du samedi au dimanche, le gérant décidait parfois d'ouvrir la porte à tout le monde vers 4 ou 5h du matin. On voyait alors défiler des meufs les seins à l'air, accompagnés des hétéros qui n'avaient pas encore réussi à se les faire et qui les avaient accompagné sans vraiment savoir ce qui s'y tramait. C'était un baisodrome. Les gens baisaient un peu partout, devant le bar, dans les canapés à l'entrée, dans le jacuzzi, au sol. Rien n'était caché, aucune pudeur. D'ailleurs la plupart était à poil. Moi, j'étais toujours à poil. Y'avait aucune raison d'être gêné, en fait. Tout le monde avait la bite et les seins à l'air. Ça puait la clope, le joint, la vodka et le cul.

   Pendant ces nuits là, y'avait même des pédés complètement torchés qui se mettaient à déglinguer les meufs dans le même état, dans les cabines. Je m'étais habitué à voir des nibards, passée une certaine heure. Une nuit, une jeune fille est venue me voir alors que j'étais allongé, nu, dans le canapé. J'étais un peu défoncé. Elle m'a dit qu'elle et son mec me trouvaient mignon, et qu'ils voulaient que je les rejoigne dans une cabine. J'y suis allé, juste pour voir si j'étais capable de toucher une femme. Maintenant je connais la réponse. Ça s'est terminé avant de commencer. Je crois que les meufs tombaient sur cet endroit un peu par hasard, réservé aux gays, et qu'au final elles arrivaient à prendre quand même un sacré pied. Elles pouvaient se balader à poil, se lâcher, danser, sans se faire harceler ou violer. Elles pouvaient câliner et embrasser des beaux gosses poilus juste pour s'amuser, sans risquer de mal finir.

   C'est la-bas que j'ai rencontré Rubis, une femme transgenre en début de transition. On pouvait la trouver la-bas tous les weekend. Elle se démerdait toujours pour être en bonne compagnie, toujours un daron pour lui payer sa bouteille qu'elle mettait ensuite au frais pour la partager avec nous après, ses potes. Elle avait un soucis avec la coke. D'un côté, c'était marrant de la voir constamment surexcitée, sautiller sur elle même en permanence et enchaîner les clopes mentholées. Mais d'un autre on avait tous envie de la surveiller, au cas où. Elle était joyeusement triste, mais vraiment adorable.

   J'y ai rencontré Yannick, un daron de 42 ans assez petit mais tout de même viril et velu. C'était aussi un pote de Rubis. La nuit où on s'est rencontré, en fait, je fumais un joint de shit dans le fumoir en parlant avec d'autres gars pendant que Yannick était assis sur un tabouret près du bar, en train de se faire pomper par un petit jeune. Je le regardais dans les yeux, comme si je vivais le moment avec lui. C'était vachement agréable à regarder. Après avoir fini mon bédo, je suis allé m'asseoir dans le canapé face au bar, dans la pièce principale. A la vue de tous, lui et le jeune sont venus me rejoindre sans dire un mot. Le jeune m'a sucé pendant que je suçais Yannick, puis on inversait les rôles. Tout ça devant un public qui soit n'en avait rien à faire, soit profitait du spectacle sans intervenir, continuant les conversations qu'ils avaient entamés avec les autres mecs présents. J'étais surexcité, je pensais pas un seul instant aux gens qui nous regardaient. Un mec au bar s'est levé puis nous a rejoint sur le canapé. Il était brun, la mèche de cheveux retombant sur le front, petite barbe. Pas forcément viril mais pas non plus féminin. On était quatre à se sucer, et le brun s'est assis sur ma queue. Je l'ai baisé un moment, je restais assis pendant qu'il bougeait ses fesses. Un vrai plan à quatre devant tout le monde. C'est une dizaine de minutes plus tard, une fois qu'on avait tous craché, que je me suis rendu compte qu'on venait d'offrir un sacré spectacle. Le gérant me souriait, m'a fait un clin d’œil. Il avait l'air ravi.

   Yannick m'a offert un verre, puis on a terminé la nuit à discuter. Il m'a invité à dormir chez lui. Il avait toujours cet air déprimé, blasé de la vie, cynique. Un peu ronchon. Il a installé un hamac sur sa terrasse, un grand hamac. On s'est allongé pour regarder le ciel étoilé, et on se racontait des histoires quand on voyait quelque chose de bizarre bouger dans le ciel. Un très bon moment. On a dormi tout serrés, je restais bien contre ses poils. Le lendemain on a rejoint Rubis en ville, on a fait la tournée des bars. Un vrai spectacle, cette meuf. On a croisé un vieux avec sa canne qu'elle a appelé "Chéri" en lui proposant son numéro. C'est des bons souvenirs.

   Ça m'arrivait quelque fois de faire des plans débridés, sans me soucier des voyeurs. Il y avait un barman très mignon, cheveux noirs très courts avec un anneau dans la narine gauche. Il avait un regard très masculin. Je le trouvais si beau que j'avais même pas envisagé qu'il puisse se passer un truc entre nous. Mais un soir, il était complètement shooté par une drogue que j'ignorais, il faisait son taff de barman normalement, puis il est venu me trouver dans le fumoir sans prévenir alors que je discutais avec un bear. Il m'a dit "Toi, t'es trop mignon". Alors il m'a roulé une pelle, une vraie, sans retenue, presque dégoûtante. Je me suis complètement laissé faire. Un mec prude à coté nous a dit qu'il y avait des cabines pour ça, alors le barman m'a prit la main et m'a emmené dans un couloir du labyrinthe pour me sucer et continuer de m'embrasser. Il était un peu brutal, me plaquait contre le mur. Je lui ai dis de faire attention, mais il s'est senti désolé et a du se rappeler qu'il avait un travail, et que les gens n'allaient pas se servir eux même leur whisky coca. Alors il est reparti derrière le bar.

   Plusieurs fois aussi, j'ai couché avec des mecs curieux qui venaient là un peu par hasard dans la nuit, lorsque les portes étaient ouvertes à tous. Je suppose qu'ils accompagnaient une femme à la base, mais qu'ils voulaient aussi profiter d'un autre genre de plaisirs. Des mecs qui voulaient rester discrets, qu'on fasse ça bien en retrait, que personne ne s'en rende compte. Ils me prenaient pour leur meuf, baisaient comme des hétéros puis repartaient au bar comme s'ils ne m'avaient jamais vu.

   Mais l'un des meilleurs endroits de ce club, c'était quand même le fumoir. Un lieu d'échange, de débats, de rencontres. Plusieurs fois, j'ai passé la nuit entière dedans. Il fallait bien supporter la fumée, mais ça valait le coup. On avait des discussions intéressantes, cultivées, qui partaient loin. La nuit passait parfois en une fraction de seconde. Je suis vite devenu accro à cet endroit, si cru, si sexe, mais rempli de gens intelligents, sensibles, entiers. C'est là que je me suis rendu compte que les gens du jour et les gens de la nuit ont de sacrées différences. Ils ont de l'obscurité à l'intérieur, mais sont uniques en leur genre. J'y ai fais un tas de choses, mais impossible de tout raconter.

   Depuis quelques années, ce lieu a fermé définitivement. Le gérant avait déjà quelques difficultés à le maintenir depuis un certain temps, mais je pense que quoi qu'il aurait pu arriver, il n'était pas destiné à durer. Les services d’hygiène auraient fini par venir vérifier et aurait fermé tout ça illico. J'en garde cependant un excellent souvenir et je pense ne jamais retrouver cette ambiance si spéciale dans un autre établissement. Mais bon, qui sait ! J'ai encore la vie devant moi et des tas d'endroits inexplorés.


Mojo l'Embrouille.

dimanche 6 octobre 2019

[+18] ANTHONY

Tous les récits publiés sur ce blog sont de pures fictions. S'il s'avère qu'un récit est tiré d'une histoire vraie, ce sera précisé en haut de page. Les propos tenus par les protagonistes, leurs opinions, leur rôles et leurs idées ne représentent en rien les miens et ne reflètent que ceux d'un personnage imaginaire.




   On m'a invité en discothèque. Enfin, on... C'est ma meilleure amie, Lucie, qui m'a fortement poussé à venir avec eux, elle et son mec. J'ai horreur de ça, de ce genre d'endroit rempli de gens extrêmement normaux. Ça se passe toujours de la même manière, on trouve nos places puis je reste assis pour l’entièreté de la soirée à regarder ceux qui semblent s'amuser. Mon amie et son mec vont s'éclater, danser, sympathiser, et moi je serais le weirdo qui n'attire personne, pas même pour demander s'ils peuvent emprunter un tabouret. Je n'ai pas eu besoin d'accepter de les y accompagner, j'y étais obligé. Elle sait très bien que ça me fait plus de mal que de bien, et qu'après je me sentirais encore plus claqué qu'avant, plus inadapté. Ce genre de soirée ne fait que confirmer mon auto-diagnostic, celui qui me fait croire, peut-être à raison, que je suis un imposteur que personne n'a même envie de démasquer. Elle avait choisi comme excuse officielle de se servir de cette soirée pour que je rencontre quelqu'un, que j'en avais besoin. Au fond de moi, je pense qu'elle n'en a rien a faire. J'étais là pour lui servir d'alibi quand son mec péterait un câble en la perdant de vue, parce qu'elle sera en pleine action dans un coin, avec un brun coiffé à la brosse, plein jusqu'aux as, qui lui aura payé une Manzana.

   Alors ça y est, on y est. On trouve les places et je suis déjà blasé. Je regarde les filles en collants, insouciantes, prendre des selfies la majeure partie de la soirée, usant d'un nombre incalculable de filtres qui font d'elles des choses qui n'ont plus rien d'humain sur les photos. J'ai raté le coche, cette époque ne veut pas de moi. Les gens sont tristes et ressemblent à des aliens ou des chiens dès qu'ils regardent leur écran. Je regarde les mecs en chemise. Ils se ressemblent tous, ont tous la même coiffure, la même gueule. Ils ne savent pas danser, ils ne sont pas là pour ça. Ce sont des prédateurs, aveuglés par leurs besoins. T'en suis un du regard pendant une heure, et tu te rends compte qu'il ne fait qu'une seule et même chose. Il est là pour trouver sa proie, rigoler pour rien, poser des questions bateaux sans écouter les réponses et sortir encore et encore les mêmes disquettes. Ça fonctionne. Et là, le mec sourit. Il est content. Moi, je les méprise tous. Tous ces gens qui parlent sans se retenir, qui n'ont pas peur d'eux même. Je les hais, parce que c'est injuste. Je déteste tous ces gens qui ont des amis, qui ont du charisme, les gens pour qui tout est simple, il leur suffit de dire ce qui leur passe par la tête. Moi, quand je fais pareil, je suis ridicule. Ils le sont aussi, mais ils ne le deviennent pas plus que leur groupe d'amis. Moi, je sonne faux quoiqu'il arrive.

   Les organisateurs de cette fabuleuse soirée rémunèrent sérieusement un DJ qui, de 23h à 5h30, va passer les pires bouses inondant les radios nationales, à la suite. Une sorte de célébration de l'inculture. La fête de la merde. Les gens kiffent ça, ça se voit. Et même s'ils kiffent pas, ils s'en foutent. La musique, ils ne l'écoutent pas. Parce que la musique ne se voit pas sur les selfies, et la musique, on ne peut pas la niquer dans les chiottes. Quel intérêt aurait-elle, alors ? Elle en a bien un. Elle ne fait pas réfléchir, elle vide la tête. Je crois que c'est ce que veulent tous ces gens. Se vider la tête est la passion du 21ème siècle. C'est devenu quelque chose de sain. Tout ça pour dire que les soirées sont longues lorsqu'on méprise la salle entière. Et s'il y a des exceptions, je ne les remarque même pas. Parce que les exceptions, elles ne vont pas en boite branchée. Enfin, si, il y en a bien une, d'exception, que je vois très bien. C'est Anthony, le mec de ma meilleure amie.

   Il était 2h du matin et j'étais toujours assis, j'avais l'air ridicule. Je buvais mon Fanta. La musique était devenue un peu plus minimaliste et je voyais donc Anthony qui dansait seul sur la piste. Lucie était déjà partie je ne sais où, comme à son habitude. Alors je le regardais attentivement, parce que sa façon de danser, je l'avais toujours trouvé intéressante. Il fermait les yeux, se déplaçait de gauche à droite avec ses pieds et faisait un genre de mouvement avec ses mains, comme s'il était le chef d'orchestre de ce qu'il vivait sur le moment. Il tenait le son entre ses paumes et le modelait à sa guise. C'était un rêveur, un peu comme moi. Les gens autour le trouvaient peut-être ridicule, sa meuf devait en avoir honte aussi pour l'avoir laissé danser seul, mais moi j'adorais le regarder. Il vivait le moment et restait concentré tout en lâchant prise. Il captivait toute mon attention.

   Lui et Lucie sont ensembles depuis sept ans. Et je suis complètement amoureux de lui depuis six ans et demi. Le jour où elle me l'a présenté, en fait. Chez lui, tout me rend fou. Il n'a rien de similaire aux autres, il brillait dans la foule écervelée de cette immense salle. Il n'était pas très grand, ni petit. Il avait l'air fragile, sans connotation péjorative. J'ai toujours pensé que Lucie pouvait le broyer avec les mots, si elle le voulait. Elle lui casserait les os en même temps que son cœur. Et si tel était le cas, je le reconstituerai moi-même. Il était ce qu'on appelle un minet, plutôt mince. Des cheveux châtains clairs qui retombaient un peu sur son front, naturellement. Quand il souriait, il passait toujours sa main gauche dedans en inclinant la tête, il manquait de confiance. Mais chaque fois qu'il en esquissait un, ses yeux marrons se plissaient et brillaient jusqu'au fond de mon être. Il était si attentionné envers Lucie, et elle le traitait comme une chose insignifiante.

   Je le regarde danser encore un peu, puis il a soudain l'air de se rendre compte que Lucie ne revient pas. Il me cherche du regard et, m'ayant vu au loin, il commence à s'avancer vers moi. Sa démarche était douce. Ses pas paraissaient lourds mais, dans un même temps, il semblait flotter comme sur la lune, en rythme avec la musique. Je lui souris tandis qu'il s'approche, il me le rend. C'était rare, venant de ma part, un sourire gratuit. Il vient s'asseoir à coté de moi et me demande ou est Lucie. Qu'est-ce que j'en sais... Je hausse les épaules pour lui faire comprendre que je ne sais pas où se trouve sa copine et sirote mon Fanta. Il attend, il me regarde. Je crois qu'il a envie de dire quelque chose. Je sais très bien ce qu'elle fait, tu sais. Pas la peine de la protéger. Et je sais que t'es pas d'accord avec elle, t'es un mec bien. Je ne savais pas trop quoi lui répondre. Si je ne disais rien, j'allais confirmer ses doutes et mettre Lucie dans la merde. Mais en même temps, marre de cette traînée. Elle pouvait être honnête et quitter ce pauvre garçon. Il était si gentil et charmant, attentionné, il méritait quelqu'un de semblable. Moi, par exemple. Il a le regard dans le vide, comprenant mon silence. Je ne sais pas d'où m'est venu ce courage, mais je lui fais un câlin. Il enfouit sa tête dans le creux de mon épaule et je le sers fort contre moi. Il sentait un mélange de clope et d'odeur sucrée. Il était ma confiserie. Après un long soupir, il me regarde sans sourire. Je sors d'ici, je la laisse dans son délire. C'était la dernière fois. Tu viens avec moi ? 

   Sans répondre, je me lève et laisse la moitié de mon verre sur la table. Marre de cette boite de merde, de tous ces imbéciles égoïstes et égocentriques. Anthony veut que j'aille quelque part avec lui, rien qu'à deux, alors je me casse d'ici avec plaisir. Certains fantasment à l'idée de gagner à la loterie, d'autres de se branler dans la rue en pleine journée. Moi, j'avais toujours rêvé qu'un garçon rassurant vienne me sauver de ce genre de soirée et me demande de partir avec lui. J'étais en plein dedans. Alors je le suis à travers la discothèque, jusqu’à la sortie. Il prend son manteau, me tend le mien, puis on se retrouve à l’extérieur. Le videur nous regarde sans rien dire. 3h30 sur mon portable. Anthony se met à courir dans la rue, en pleine nuit. Je le suis tant bien que mal, sous la lumière des réverbères qui se reflètent sur les vitres des voitures des fêtards garées tout au long de la rue. Allez, cours ! Je cours comme je peux. Pour un fumeur, il avait du souffle. On court quelques dizaines de mètres comme ça, puis il s'arrête, essoufflé, devant une voiture. La sienne. Désolé de t'avoir infligé ça. J'ai un peu bu, je voulais me réveiller avant de conduire. On rigole tous les deux. C'était débile. Courir ne fait pas descendre le taux d'alcool dans le sang, mais il peut raviver temporairement l'esprit, en effet. Il m'ouvre la portière et me demande si je veux monter avec lui. Je me dis qu'il a bu quelques verres et qu'on a quelques risques de ne jamais ressortir vivant de cette voiture. Mais en même temps, je préférais mourir à coté de lui dans une voiture que vivre toute ma vie seul sur une chaise, à regarder les autres danser. Alors on monte, attache notre ceinture et il allume son auto-radio. Il avait déjà mis un disque à l'intérieur, The Cure. C'était Boys Don't Cry.

   Je lui demande où on va, il me dit qu'il ne sait pas trop. Tu sais que je n'ai jamais aimé Lucie ? Je le regarde, faisant semblant d'être étonné. Mais, en effet, savoir qu'elle se faisait troncher par un bourgeois dans les chiottes d'une boite mainstream n'avait pas l'air de lui briser le cœur. Il continue de rouler, on traverse la ville plongée dans la nuit. Je colle ma tête contre la vitre pour regarder les rues vides, les lumières qui passent et les rares passants qui marchent seuls. Je n'aime pas marcher seul la nuit. Ce sentiment d'abandon, d'être rejeté par le jour et par tous ces gens bien intentionnés. Tout est fermé, les volets sont clos, les boutiques lugubres. Où aller, dans la pénombre, quand on est seul au monde ? Tout ce qui nous entoure devient si hostile et peu accueillant. On finit par arriver en haut d'une bute qui surplombe la ville. Il arrête le moteur, éteint les lumières de la voiture et laisse la musique continuer. Il ouvre sa portière et part s'allonger sur le capot de sa voiture. J'hésite quelques secondes sur ce que je suis censé faire, mais je sors finalement pour aller m'allonger à coté de lui, timidement. Je ne dis rien. Face à nous, la ville entière brille de toutes ses lumières. On voit les voitures qui ramènent les gens chez eux, les appartements éclairés qui s'éteignent peu à peu, où ceux qui s'allument à l'instant où on les regarde par pure coïncidence.

   Lucie n'avait pas l'air de s'en faire, il n'avait apparemment reçu aucun message de sa part, ni d'appel. Elle n'avait peut-être même pas remarqué son absence. Et moi j'étais là, à coté de son mec dont j'étais dingue. On profitait de la vue imprenable avec Lullaby de The Cure en fond qui sortait de la voiture. Sans que je m'y attende, il me prend la main et la pose sur son ventre, bien entourée des siennes, comme s'il voulait la réchauffer. Je croise mes doigts dans les siens, il se laisse faire. Il approche même le dos de ma main vers ses lèvres pour y déposer un baiser chaud et humide. J'ai une sensation bizarre et intense dans le ventre, comme si mes tripes venaient de réagir à son baiser. J'ai soudain envie de monter sur lui, de l’agripper et de ne plus jamais le lâcher, mais je n'ose pas. Je m'approche de lui, me couche sur le coté, et pose timidement ma tête sur son épaule. Tout en laissant sa main droite dans la mienne, il lève sa main gauche pour la passer dans mes cheveux, doucement. Ça me fait frissonner, du cuir chevelu jusqu'au orteils. Ça produit une vague à travers moi. Je n'avais jamais ressenti ça. En fait, on ne m'avait jamais caressé comme ça. Le maximum qui me soit arrivé, c'est d'embrasser un mec dans un bar gay après quelques verres de rhum.

   Je profite de ses caresses en gardant les yeux fermés, sans me poser de questions inutiles. Je vis l'instant, et lui aussi. Je caresse sa main avec mon pouce en la tenant toujours fermement, il m'embrasse le front. Un long baiser de quelques secondes, puis il revient dans sa position initiale. Je sens encore la chaleur de sa bouche sur mon front. Tu veux qu'on aille s'allonger à l'intérieur ? Pas la peine de répondre, je me lève, entre dans la voiture avec lui et l'aide à allonger les sièges au maximum. Ça ressemble maintenant à un lit de fortune pour deux personnes. On ferme chacun sa portière, puis je m'allonge une nouvelle fois à coté de lui. Accoudé sur le siège et étendu sur le coté, il déboutonne ma chemise pendant que je déboutonne la sienne en même temps. Une fois tous les deux torse nu, on se met chacun à retirer nos pantalons puis, rapidement et comme si on attendait ce moment depuis vingt ans, on s'enlace, monte l'un sur l'autre, roule dans un sens puis dans l'autre tout en s'embrassant passionnément. Si passionnément que j'ai l'impression qu'il va me dévorer. Je sens son corps doux et brûlant peser sur le mien qui doit lui paraître si froid, mais je m'en fou. C'est si agréable. Je continue de l'embrasser de toutes mes forces, mon amoureux depuis si longtemps, celui que je pensais ne jamais pouvoir ne serais-ce que tenir dans mes bras. Il m'embrasse dans le coup, m'aspire la peau, pendant que j'ai les deux mains posées sur ses fesses rebondies et légèrement poilues. Je suis les mouvements qu'il entreprenant sur moi, sans appuyer ni guider quoi que ce soit.

   Il me prend les mains puis les croise dans les siennes, au dessus de ma tête. Il se met à m'embrasser les bras, puis les aisselles. Il y passe même des petits coups de langues. Il commence à lécher le coté droit de mon torse puis me parcourt du bout de sa langue jusqu’à mon téton autour duquel il tourne. Je ne sens même plus son odeur. Après tant de câlins, on a sans doute la même. Nos deux odeurs ont surement fusionné pour en créer une totalement unique. Il descend petit à petit, de mon téton jusqu’à mon ventre, me parsemant de petits baisers chauds et agréables. Mon sexe réagissait à chaque fois que ses lèvres me touchaient, comme un petit courant électrique qui arrivait jusqu’à mon gland. Il saisit mon boxer puis me le retire en embrassant l'intérieur de mes cuisses sensuellement. Ma queue est maintenant découverte, grosse et dure. Il l'embrasse, puis chatouille les bords de mon gland du bout de sa petite langue. Je ne sais pas s'il a déjà fait ça ou si c'est sa première fois, mais c'était merveilleux. Je contracte ma verge pour faire monter le plaisir, et aussi pour lui montrer à quel point il me fait du bien. Il se met à me sucer doucement, je sens ma queue rentrer petit à petit dans sa bouche, puis toucher le fond de sa gorge. Il se met à tousser de façon incontrôlée. Le pauvre, il suçait surement sa première verge. C'est un peu comme la première clope, au début ça fait tousser mais c'est l'indicateur qui permet de savoir qu'on s'y prend comme il faut.

   Je n'ai jamais été si excité de ma vie, j'ai envie d'éjaculer. Je le laisse continuer à me pomper avec sa petite langue vierge. Puis je le préviens, pour qu'il arrête de sucer, pour éviter qu'il ne se retrouve la bouche remplie de mon sperme. Il se redresse puis, me laissant allongé, redresse un peu le siège sur lequel je suis étalé. Ce qui lui permet de se mettre à genoux et de présenter sa queue à la hauteur idéale pour qu'elle soit pile en face de ma bouche. Je vois qu'elle remplit complètement son slip blanc et qu'il a déjà commencé à mouiller. Un rond humide est apparu au bout de son gland. Je retire son slip et lui montre ce que je sais faire. Je me suis entraîné toute ma vie pour ce moment, pour offrir ma bouche à l'homme que j'aime. Elle sent déjà son sperme et ça ne me dérange en rien. Je la suce en l'avalant le plus profondément possible, je prend mon temps. Je la savoure. Il gémit et fait lui même des mouvements pour me la coller aussi profond qu'il le souhaite. Oh putain, ça fait tellement de bien... C'est mieux que tout ce que j'ai pu connaitre. Sa bite dans ma bouche, je lui souris en le regardant dans les yeux suite à ce compliment touchant. Il me caresse les cheveux puis continue à me baiser la bouche comme il baisait surement Lucie avant cette soirée. J'aspire légèrement sa bite chaque fois qu'elle sort, il a l'air d'aimer. Je lui masse même les couilles pendant que je la savoure.

   Il se retire de ma bouche puis me retourne sur le ventre. Il a envie de me faire l'amour. Il se frotte contre moi, je sens sa queue grosse et dure passer entre mes fesses, parfois son gland pile devant mon trou. Je n'en peux plus. S'il continue, je vais jouir sans avoir même besoin de me toucher la bite. Il crache entre mes fesses puis me met un doigt, pour bien lubrifier l'entrée qu'il va emprunter avec sa queue quelques secondes plus tard. Il crache sur son sexe, puis entre doucement en moi. Je suis à plat ventre, je ne peux que relever légèrement mon cul, ça a l'air de lui suffire. Je le sens m'envahir. La bite d'Anthony se trouve en moi et elle va me marquer à vie. Il commence à me baiser doucement, touchant même le fond, puis accélère le mouvement. Chaque coup de rein qu'il me donne me fait gémir de plaisir. Je lui dis que je l'aime, que je l'ai toujours aimé. Dès l'instant où je l'ai vu. Il pose sa main sous mon torse pour me ramener vers lui, pour que l'on soit tous les deux à genoux dans sa voiture, puis, en continuant de m'enculer, m'embrasse follement avec sa langue. Je sens sa grosse queue et sa langue me pénétrer par deux orifices différents, je sens son torse chaud collé à mon dos. Je fais en sorte que mes pieds touchent les siens. Nous ne formons plus qu'un seul et même être, une vraie fusion. Après nos odeurs, ce sont nos corps. On a maintenant la même température. Nos cœurs doivent surement battre au même rythme.

   Je lui demande de se vider en moi, que j'en rêve. T'as envie qu'Antho jouisse en toi, chéri ? Je vais le faire alors, je vais me vider dans tes fesses. Ses coups de queue s’accélèrent, puis je le sens jouir en moi. Oooh ! Oh ! Putain, qu'est-ce que t'es bon... Son sperme commence déjà à couler de mon cul mais il reste en moi, sans bouger. Je me met sur le dos, sa queue toujours à l'intérieur, puis je prend le sperme qui a pu couler avec mes doigts afin de m'en servir comme lubrifiant pour me masturber. J'étais au bord de la jouissance depuis le début, je n'ai pas eu à me branler longtemps. Je m’inonde le torse de mon propre sperme. A ma grande surprise, il se met à le lécher, il me nettoie avec sa langue et avale tout ce qu'il peut avoir dans la bouche. Je suis tout mouillé, maintenant, mais de sa salive.

   Il vient s'allonger à coté de moi, on reste enlacés, il m'embrasse. Je lui demande ce qu'on va faire, maintenant. S'il compte en parler à Lucie. Lucie, elle va se faire. Je me sens bien avec toi, je veux rester à tes cotés. On peut dormir côte à côte dans ma voiture, puis demain nous irons ailleurs, tous les deux. Je veux vivre avec toi. On pourrait aller à Amsterdam, visiter des musées, fumer des joints. Ou bien sur les plages naturistes d'Espagne, t'en dis quoi ? Je l'embrasse en guise de réponse, souriant, puis m'allonge sur son torse. Il passe sa main dans mes cheveux, ce qui a pour effet de m'endormir rapidement.

   En me réveillant, je suis seul, nu, sur le siège allongé de la voiture. Anthony est déjà en train de conduire, c'est le matin. Il fume une cigarette et tient le volant de son autre main. Des croissants chauds sont posés à coté de moi. Ça va, mon loup ? Alors, où est-ce qu'on va ? Je le regarde, amoureusement, tandis que je tente d'imaginer une situation meilleure que celle que je suis en train de vivre. Je crois qu'il n'y en a pas. Je l'embrasse sur la joue puis entame un croissant. Peu importe où l'on va, je veux juste ne jamais le quitter.


Mojo l'Embrouille.

samedi 5 octobre 2019

[+18] UN PETIT FIFA ENTRE POTES

Tous les récits publiés sur ce blog sont de pures fictions. S'il s'avère qu'un récit est tiré d'une histoire vraie, ce sera précisé en haut de page. Les propos tenus par les protagonistes, leurs opinions, leur rôles et leurs idées ne représentent en rien les miens et ne reflètent que ceux d'un personnage imaginaire.


   On adorait se retrouver le samedi après-midi, avec mes potes de boulot, dans l'appart de Fabien. Fabien, c'était notre pilier. Il avait une grande confiance en lui, beaucoup d'assurance. On se sentait capable de tout quand il était à nos côtés. Il avait ce qu'on appelle des couilles et beaucoup d'influence sur les autres. Il avait une PS4, alors quand on allait passer la soirée chez lui, c’était obligé, on faisait un tournoi de FIFA. Enfin, c'est plutôt eux qui le faisaient. Moi, j'aimais pas y jouer. Je me suis toujours dit que c'était un jeu d'hétéro. J'aimais plutôt les RPG, les jeux d'aventures. FIFA, c'est vraiment le genre de jeu qui ne donne pas à réfléchir. C'est pour que les mecs puissent savoir qui a la plus grosse et qui pisse le plus loin.

   On était quatre au total, moi inclus. Il y avait donc Fabien, un petit brun barbu très mignon d'1m55 qu'on aimait bien charrier. Mehdi, un rebeu grand et sec qui était toujours à pieds nus, ça nous faisait rire au début mais on avait finit par s'y faire. Julien, un jeune noir musclé toujours en tenue moulante, très porté cul. Et puis moi, Damien, ni maigre ni gros, il parait que j'ai un beau cul, c'est à peu près tout ce qu'on dit de mon physique.

   Tout le monde était là, il était 17h. L'alcool remplissait la table, on était partis pour une soirée FIFA entre potes. Fabien servait les premiers verres, en demandant à chacun ce qu'il préférait boire entre une bière et un whisky. Je lui ai dis que je préférais un whisky, puis il me l'a versé en souriant. Ça parlait fort, ça riait fort, une bonne ambiance. Julien avait mit du rap, ils étaient à fond la dedans. Ça ne me dérangeait pas plus que ça, même si j'avais plutôt l'habitude d'écouter d'autres styles de musique. Ils ont allumé la console et lancé le jeu tandis que Mehdi et Fabien prenaient chacun leur manette. J'ai roulé un joint et je me suis avachi sur mon canapé, en les regardant jouer. Nous étions sur un grand et un petit canapé. Ils étaient deux sur le grand, face à la télé, et moi j'étais sur le petit avec Mehdi.

   On était tous en chaussettes, sauf Mehdi qui était pieds nus comme à son habitude. Fabien nous demandait tout le temps de retirer nos chaussures à l'entrée, il en avait plein le cul de nettoyer le sol après les soirées. On se marrait bien, parce que Fabien avait tendance à sentir fort des panards. Une raison de plus pour l'embêter. Mais bon, on avait pris l'habitude, maintenant.

   J'étais le seul gay de la soirée, ils étaient au courant. Du coup, ils passaient toujours leur temps à parler de meufs, de cul, de seins, de porno, et moi je ne pouvais faire qu'écouter. Les femmes, c'était un terrain qui m'était inconnu sexuellement. Le premier match qui opposait Mehdi et Fabien battait son plein, on les encourageait. J'en étais à mon second verre de whisky, et le monde commençait à ralentir lorsque je bougeais la tête de droite à gauche. C'était pour l'instant très léger. 

   Puis, vient le moment où ils abordent le sujet des gays. Ça survient une soirée sur trois, on en parle en rigolant, je me fais charrier, ils disent qu'ils n'ont rien contre eux pour me rassurer, puis on change de sujet. Sauf que cette fois Mehdi, qui avait déjà bu son troisième verre de whisky et commençait à être désinhibé, m'a posé une question qu'ils ne m'avaient jamais posée. Tu as déjà fantasmé sur nous, sur tes potes ?. La soirée s'était mise sur pause, ils étaient tous en train de me regarder, attendant ma réponse. Que dire ? Bien sur que je fantasmais sur eux. Mais je ne voulais pas gâcher notre amitié ou leur faire peur. Comme je ne répondais pas, Julien en a rajouté une couche. C'est sûr, il se branle en pensant à nous, vu comme on est beaux gosses. Rire général. Je lève les yeux en souriant, je ne le prenais pas mal. Déjà parce que c'était leur humour et aussi parce que c'était purement vrai. J'ai répondu qu'ils étaient tous beaux gosses, bien sûr, mais que je ne tenterais jamais une telle initiative car ce sont mes potes, et que je voulais pas foutre un malaise. Ils se sont regardés entre eux puis ont eu l'air satisfaits de ma réponse.

   Mehdi avait froid, il a pris le plaid qui était plié à coté du canapé pour le poser sur lui, en ramenant ses jambes afin que ses pieds nus soient au chaud, eux aussi. Il m'a demandé si j'en voulais un bout, si j'avais pas trop froid, et j'ai répondu que je voulais bien le partager. Parce qu'en effet, il faisait frais dans l'appart de Fabien. Mehdi s'en plaignait pas mal : Je vous jure les mecs, je me les gèle, y'a pas moyen de mettre du chauffage ou quoi ? Fabien disait qu'il était déjà mis, et que lui n'avait pas l'impression qu'il faisait froid. Alors Mehdi m'a regardé et m'a dit : Hé Damien, si tu me crois pas vas-y, touche mes pieds tu verras comment ils sont froids. Julien lui a rappelé qu'il ne portait pas de chaussettes, et que c'était le principe de ce vêtement, de ne pas avoir froid aux pieds. Il insistait quand même : Damien, touche les, tu vas voir.

   Il s'est allongé de moitié dans le canapé pour poser ses pieds sur mes jambes, attendant que je les touche. Personne n'avait l'air intrigué par la situation, ils regardaient tous le match et ne voyaient pas les pieds de Mehdi qui venaient de se poser sur moi : le plaid qui était sur nous deux cachait tout. J'ai donc posé mon joint dans le cendrier, puis je les ai pris dans mes mains, tâtés, et ils étaient en effet bien glacés. Je lui ai dis qu'ils étaient froids, c'est vrai, qu'il devrait mettre des chaussettes. Il m'a dit que mes mains étaient super chaudes comparées à ses pieds et que ça faisait du bien, que je devrais ne pas les enlever. Ça me faisait tout drôle. Je gardais ses pieds entre mes mains pour les réchauffer, il ne disait rien et continuait son match contre Fabien. J'avais envie de les masser, alors j'ai commencé à les caresser légèrement. Ses pieds ont eu un léger mouvement de recul, pour finalement revenir comme ils étaient. Alors j'ai continué à les masser doucement, il se laissait faire. Personne dans la pièce ne voyait ce que je faisais, je lui faisais ça sous la couverture. Je passais mes doigts entre ses orteils, j'appuyais avec mes pouces sous ses pieds, je caressais les poils qu'il y avait sur le dessus. Je prenais son talon dans la paume de ma main pour mieux le détendre. Je massais même plus loin, jusqu’à ses chevilles poilues, détendait ses mollets. Ils étaient froids, eux aussi. Mais il ne disait rien. Je commençais à avoir une érection, et je crois qu'il l'avait bien senti. Pendant que je le massais, il bougeait ses pieds en même temps, ce qui frottait contre mon entrejambe et donc stimulait mon érection. L'enfoiré, il voulait me chauffer.

   Le match entre Fabien et Mehdi touchait à sa fin, Fabien avait gagné. Mehdi était mauvais perdant. Mais lui, il joue toute la journée chez lui ! Fabien s'est foutu de sa gueule et a tiré le plaid d'un coup sec pour nous emmerder. J'avais encore les pieds de Mehdi dans mes mains, sur mon érection, et il l'a vu. Eh ! Regarde, Julien ! Damien est littéralement en train de bander en caressant les pieds de Mehdi ! Malaise. Mehdi a retiré ses pieds de mes jambes et j'avais bien l'air bête. Fabien s'est mit à rire et et s'est approché de nous. Tu nous avais pas dis Damien que tu bandais sur les pieds, t'aurais pu nous prévenir. Je ne savais pas quoi lui répondre, je pensais avoir gâché la soirée. Mais Fabien a continué de parler. J'ai une idée, si ça vous dérange pas les mecs, et comme Damien aime bien masser les pieds, il va s'occuper des nôtres pendant le tournoi. Ce sera ta mission, Damien, puis-ce que toi tu ne joues pas. D'accord ? J'ai eu un moment d'hésitation, c'était une question piège ? J'en avais pas l'impression. Ils avaient l'air sérieux et tous d'accord avec la proposition de Fabien. Allez, met toi aux pieds de Mehdi, finis de t'occuper de ses pauvres pieds froids puis tu viendras faire ceux de Julien ensuite, vu que tu kiffes ça. 

   C'était trop beau, je voulais pas qu'ils changent d'avis. Alors j'ai obéis et je me suis agenouillé devant Mehdi, qui me regardait droit dans les yeux. Il a levé les pieds pour m'aider à les saisir, puis a pris mon joint que j'avais laissé sur la table. Tu veux fumer une dernière fois avant de commencer ? Après t'auras du boulot. J'ai fumé une taffe puis je lui ai rendu. Un nouveau match entre Fabien et Julien venait de débuter. Ils étaient tous captivés par l'écran de la télé. J'ai pris ses pieds dans mes mains et je les ai massés comme au début. C'était des grands pieds, surement du 46. Je bandais fort. Je voulais aller un peu plus loin. J'ai collé mon visage et mon nez sur la plante de ses pieds. Elle était moite mais pas odorante. L'avantage de se promener pieds nus c'est qu'on ne transpire pas trop. J'ai pris son pieds droit entre mes deux mains et l'ai frotté contre mes arcades, mon nez, ma bouche, mon menton barbu en sniffant bien à la recherche d'une odeur spécifique. Mais lui, il n'en avait pas. Julien a levé ses pieds vers moi et Fabien a claqué des doigts. Mehdi en a assez profité, tu le masses depuis tout a l'heure. Va lécher ceux de Julien maintenant, petite pute.

   J'ai laissé les grands pieds de mon pote Mehdi pour aller toucher ceux de Julien. Il était en chaussettes noires et fines. Je les ai reniflées, ils sentaient déjà plus que Mehdi, mais ça restait léger. Il les a retirées, puis frottait lui même ses pieds sur ma tête et sur mon pull, ça devait être agréable pour lui. Je me touchais la bite à travers mon jogging alors que j'avais trois de ses orteils dans la bouche. Le match continuait, mes potes étaient concentrés dessus. Fabien a pointé ses panards du doigt. Enfin ! Depuis toujours il m'excitait. Petit, poilu, barbu, un visage bien viril. Je le soupçonnais d'être dominant. Il portait des chaussettes de sport blanches, bien épaisses. Le genre de chaussettes qui retient bien les odeurs. Je me met à genoux devant lui et les collent à mon nez. Ouffff. Ça sentait si fort que ça me piquait les narines. Mais c'est l'odeur de mon pote Fabien, je l'apprécie déjà. Il a posé un pied sur ma tête puis a appuyé, me plaquant au sol. Tu seras mon tapis, petit soumis. Avec plaisir... Tout le monde en rigole, et moi je reste au sol tandis qu'il se sert de moi comme d'un repose-pied, un sur ma nuque et l'autre sur mon nez. Je respire le plus d'air possible, mon oxygène n'est composé que de ce qui se dégage de ses pieds odorants. Les pieds d'hétéro, c'est spécial. 

   Il m'a poussé avec son pied, puis a retiré ses chaussettes. Suce. Je n'attend pas, je gobe un à un ses orteils, je passe ma langue autour, je les suce, je n'oublie pas de passer entre. J'embrasse ses panards et les lèche du talon jusqu'au gros orteil. Il devait avoir baisé tellement de meufs, ce beau gosse. J'étais carrément devenu, pour la première fois, celui que j'étais vraiment au fond de moi même. La salope de mon groupe de potes. Le match entre Fabien et Julien était terminé, Fabien avait encore gagné. Maintenant, les mecs, on va tous sortir sa queue pour le dernier match. Ça va se jouer entre Julien et Mehdi. Et pendant ce temps là, Damien, toi, tu vas pomper la teub des champions. De toute façon, c'est ta fonction ce soir. Et ça le sera pour les autres soirées. 

   Je ne pouvais qu'obéir à mon pote Fabien. Son regard noir et perçant lui donnait une certaine autorité quand ils donnaient des ordres. Un parfait chef d'équipe. Fabien a donc sorti sa queue, elle était bien large et brillante de liquide séminal. Au niveau du pubis, il avait la touffe. Mais ça ne me dérangeait pas. Sans attendre, je me l'enfonce dans la gorge. Il était le grand gagnant, le plus fort à FIFA. Il méritait une pipe de vainqueur. Alors pendant qu'il regardait Julien et Mehdi faire leur match, je le suçais énergiquement et avec beaucoup d'entrain. Je l'ai prise dans ma main pour la serrer légèrement, la faisant grossir d'un coup. Puis je continuais de l'avaler. Il parlait avec Mehdi et Julien du match et de meufs pendant que je le pompais goulûment, comme un bon pote ferait. Leur conversation était ponctuée de gémissements incontrôlés de sa part. Elle avait un bon goût de bite. Elle suce bien, cette pute. T'as bien appris, Damien. Tu veux tester, Mehdi ? Il a hoché la tête en montrant sa grosse queue toute dure du doigt, pour me faire signe de venir sur la sienne. Il avait la manette dans ses mains, alors il a du la lever légèrement pour me laisser accéder à sa queue. Longue et circoncise, gros gland. Il fallait ouvrir en grand pour l'avoir entièrement dans la bouche mais le reste de la bite passait normalement. Il n'était pas du tout concentré sur moi, j'avais finalement peu d’intérêt pour eux. J'étais leur vide couille pour la soirée. Elle était agréable à sucer, ça glissait tout seul. Il faisait grossir son gland quand je l'enfonçais dans ma gorge, ça bouchait toute entrée ou sortie d'air. J'ai pris chacun de ses pieds dans mes mains et j'ai continué à faire des vas et viens sur sa bite. Mehdi a eu quelques spasmes. Je vais te juter dans la bouche si tu continues, va avaler celle de Julien, si t'y arrives. 

   Je regarde alors la queue Julien et je reste la bouche ouverte, un peu étonné. Mes potes rigolent de ma réaction. Il cachait bien son jeu, ce con. Sa queue était plus grosse et plus longue que celles de Fabien et Mehdi réunies. J'étais peu sûr de moi, mais je me suis mis complètement à poil, puis à genoux devant Julien. Il avait écarté les jambes pour me laisser l'espace. Il avait de grosses couilles poilues qui s'étalait sur le canapé, et son énorme queue qui bandait parfaitement droit. Je l'ai prise dans ma main, j'en faisais difficilement le tour avec mon pouce et mon index. Elle était brûlante. Je l'ai prise avec mes deux mains pour le branler frénétiquement, en regardant ses burnes bouger en même temps. Puis, en continuant le geste, je le suçais comme je pouvais. Impossible de la gober à plus de la moitié, mais je faisais de mon mieux. Elle durcissait encore plus dans ma bouche, je sentais ses grosses veines sur ma langue, et déjà un léger goût de sperme. 

   Le match était terminé, Julien avait gagné. Ma pipe l'avait aidé à se concentrer. Faire un match sur FIFA avec la bite dans la bouche d'un pote, ça aide. Fabien s'est levé. Maintenant, petite pute, tu vas t'asseoir par terre, au milieu de la pièce, et recevoir notre foutre de champion de FIFA. T'as pas ton mot à dire. Sans attendre, je me suis accroupi au milieu du salon, le regard vers mes potes qui s'avançaient vers moi, debouts. Ils bandaient tous les trois et se branlaient frénétiquement au dessus de ma tête. Lequel allait m'arroser en premier ? Mehdi, qui, en se branlant faisait toucher son gland sur le coin de mes lèvres ? Julien qui se secouait la queue en posant ses couilles sur mon épaule ? Ou Fabien qui était droit devant moi, prêt à me gicler en pleine face ?

   Quoi qu'il en soi, j'étais préparé. Je gardais la bouche ouverte, la langue tirée, et mes potes pouvaient gicler quand ils voulaient et où ils voulaient. J'entendais le bruit de leurs queues, de leurs mains qui frottaient pour purger leur sexe. J'ai sucé un peu celle de Julien, puis celle de Mehdi et enfin celle de Fabien pour les lubrifier et les faire jouir plus rapidement. J'avais faim de leur jus. C'est Julien qui a jouit le premier, j'en avais sur le front, la joue gauche, et les lèvres. Même dans l'oreille. Voyant cela, Mehdi ne pouvait plus se retenir et m'a giclé sur le coté droit. Sur la paupière, le cou, le menton. J'avais du foutre sur les deux paupières, que je ne pouvais plus ouvrir. Fabien allait se vider sur mon visage mais je ne pouvais pas le voir. Alors, à l'aide de ses doigts, il a appuyé sur mes joues pour me forcer à ouvrir la bouche et a enfoncé d'un coup sa grosse queue gluante au fond de ma gorge. Mes trois potes appuyaient sur ma tête pour que je ne m'en tire pas sans tout avaler. Fabien me baisait la bouche comme il baisait les meufs des boites de nuit dont il parlait tant, et je ne pouvais rien faire. Il a poussé un cri et j'ai senti un liquide chaud descendre le long de ma gorge. Même pas besoin d'avaler, ça coulait directement. Comme on gave les canards tout au long de l'année pour le foie gras de Noël.

   La tête pleine de sperme et complètement souillée, mes potes complètement vidés, ils ont repris la soirée normalement et se sont servis des bières, me laissant là, comme un objet à usage unique, comme un mouchoir. Mais j'en étais très heureux. Et une fois nettoyé, je pourrais leur resservir sur demande.


A suivre...

Mojo l'Embrouille.