lundi 30 septembre 2019

[+18] SI MON GRAND FRÈRE SAVAIT

Tous les récits publiés sur ce blog sont de pures fictions. S'il s'avère qu'un récit est tiré d'une histoire vraie, ce sera précisé en haut de page. Les propos tenus par les protagonistes, leurs opinions, leur rôles et leurs idées ne représentent en rien les miens et ne reflètent que ceux d'un personnage imaginaire.




   J'ai un problème, et je crois que maintenant, je suis vraiment dans une merde noire. Tout est sur le point d'imploser. Je vais essayer de résumer la situation. J'ai 18 ans et j'ai un grand frère de 24 ans, qui s'appelle Victor. Depuis notre naissance, on a vécu et grandit chez notre maman, dans le sud de la France. Malgré nos six ans d'écart, on s'est toujours bien entendu. Je ne dirais pas qu'on était les meilleurs amis du monde, mais on a fait les quatre cents coups. Les conneries, on les a toutes faites. Ah, ça, ma mère elle s'en rappellera. Notre père, on ne l'a jamais connu. On l'a peut-être croisé, sans le savoir, mais ma mère n'a jamais voulu nous parler de lui. En tout cas, il n'a absolument rien a voir dans l'histoire.

   J'ai la chance d'avoir une mère tolérante, et ouverte d'esprit. Elle ne nous a jamais jugés, mon frère et moi. Depuis notre naissance, on a toujours pu être nous même, faire nos choix, sans jugement de sa part. J'estime qu'on a eu beaucoup de chance, c'est un privilège quand on voit ceux qui n'ont pas pu s'épanouir à cause de leurs parents. J'ai toujours été un peu dans l'ombre de mon grand frère. Il est l’aîné et, de ce fait, il a toujours été mit en avant. Je ne lui en veux pas, ce n'est pas de sa faute. Il est plus grand que moi, plus beau que moi, tout plus que moi. On dit parfois que le cadet est la version améliorée des aînés, ici ça ne fonctionne pas comme ça.

   Il y a cinq ans, il a fait son coming-out à ma mère. Il avait 19 ans, mais moi j'en avais 13. Elle a tout de suite accepté qu'il soit gay, et il a fait des tas de rencontres depuis. Des ex, il en avait au moins cinq. Le soucis, qui n'en est pas vraiment un, c'est que je suis gay aussi. Je m'en suis rendu compte lorsque j'avais 15 ans et que je suis tombé amoureux d'un garçon de ma classe. Mais comme mon frère avait déjà fait son propre coming-out, je n'ai jamais osé faire le mien. Non pas que j'avais du mal à l'assumer, mais j'ai toujours pensé qu'ils se mettraient à croire que je copie sur lui, que ça serait quand même une trop grosse coïncidence pour être crédible. Pourtant, ça n'a rien avoir avec lui, les mecs me font beaucoup d'effet. Mais j'avais beaucoup trop peur de paraître ridicule à coté de lui.

   Il a beaucoup de succès, comparé à moi. On a maintenant 18 et 24 ans et il enchaîne les plans culs tandis que moi je suis encore puceau. Il ramène souvent des "amis" à la maison, qui ne reviennent jamais. Ma chambre est à coté de la sienne, alors je les entend baiser chaque fois. A force, je reconnais les gémissements de mon frère, ça me fout un peu mal à l'aise. Je me demandais comment il faisait pour choper si facilement, c'était quoi sa technique ? Mais impossible de lui demander, ça pourrait me trahir et il aurait compris que j'étais gay, comme lui. Alors je cherchais une solution, un plan intelligent pour découvrir comment il s'y prenait. Puis un jour, j'ai trouvé. Le seul moyen que j'avais trouvé, malheureusement, c'était de me créer un faux compte, avec une fausse photo sur Grindr, regarder s'il y était, et lui envoyer un message. Là, je verrais son approche, comment il fait. Je vais m'installer dans ma chambre, je ferme la porte à clé et m'allonge sur mon lit. J'entend mon frère qui écoute de la musique de l'autre coté du mur, il est peut-être connecté. Je me créé alors un compte, je met une photo d'un gars mignon trouvée sur internet en photo de profil et j'ajoute une description : Mec très chaud, très envie d'un plan sexe.

   La grille des profils s'affiche, beaucoup d'hommes que je n'ai jamais croisés. Ou alors je n'avais pas fait attention. Je touche la photo de celui qui est le plus proche de moi. Seulement quelques mètres, dernière connexion il y a 2 heures. Aucune photo de son visage, seulement deux de son torse. Un torse imberbe, svelte, bien taillé. Pas musclé mais tout de même bien dessiné. On voit que c'est un corps de jeune. Ça pourrait correspondre avec mon frère, mais je ne suis pas certain. Je ne l'ai vu torse nu qu'à quelques reprises, en allant à la piscine, mais j'étais trop jeune pour bien m'en souvenir. Pas de pseudo, juste une description qui disait : Actif TBM pour plan ou plus. J'envoie un Salut, et patiente en allant faire un tour sur mon insta et sur twitter. Puis une dizaine de minutes plus tard, je reçois une notification de Grindr. Je l'ouvre, c'est un message, mais pas de lui. Un homme de 40 ans, plutôt charmant, mais je ne suis pas connecté pour réellement rencontrer quelqu'un. Je ne répondrais pas. Je retourne à mes occupations sur les réseaux, quand une seconde notification fait vibrer mon téléphone. Je l'ouvre, et c'était le profil auquel j'avais envoyé un message.

   Il me dit salut, qu'il me trouve très sexy. Je le remercie et lui demande une photo de son visage. Je l'ouvre, et c'était lui. C'était mon grand frère. Mon rythme cardiaque s'est accéléré. Ce que je faisais était interdit. Mais je devais savoir. Je lui dis que lui aussi est mignon, il me demande si je reçois ou si je me déplace. Ça va vite. Je pensais qu'il allait essayer de me séduire, me convaincre de le rejoindre. Je ne sais pas quoi dire... Je ne peux pas le recevoir, j'habite chez lui. Et je ne peux pas me déplacer, il vit chez moi. Je lui dis que ni l'un ni l'autre, mon truc, c'est les plans extérieurs, même si j'en ai jamais fait. Il me dit que ça pourrait se faire et m'envoie directement des photos de sa queue en érection. J'ai directement fermé l'application sans les regarder. Qu'est-ce que je faisais ? C'était du délire. Mon grand frère venait de m'envoyer des photos de sa queue, je n'étais vraiment pas censé voir ça.

    Je pose donc mon téléphone à coté de mon oreiller et j'attend. Je regarde le plafond. J'était un peu perdu, là. Si j'arrêtais là, je ne saurais pas comment on réussi à faire un plan cul. Si je continuais, j'allais voir sa queue. Je n'étais pas une petite nature, et puis de toute façon, au point ou j'en étais. Je rouvre Grindr et voit ses photos. Une grosse queue, il ne mentait pas. Il était très bien monté. Je comprend maintenant, montrer sa queue valait tous les arguments du monde pour pouvoir coucher. Il pouvait se passer de phrases d'accroches. Mais quelque chose me dérangeait profondément. Un malaise. J'étais en train de bander à fond devant les photos de mon frère et je ne le voulais pas. J'essayais d'arrêter ça, de me concentrer sur autre chose, mais chaque fois que je reposais le regard sur la conversation je voyais sa grosse queue et ses grosses couilles et je bandais encore plus fort. Je ne me contrôlais plus. Putain, c'était mon grand frère, qu'est-ce que je fou. On m'a déjà dit que pour arrêter de bander, il faut serrer le poing. Ça canalise le sang ailleurs que dans la queue. Mais ça ne fonctionnait pas, j'étais surexcité.

   Il me demande mon pseudo snap pour m'ajouter et pouvoir parler plus facilement. J'en créé donc un en vitesse puis lui donne. Il m'ajoute rapidement et notre conversation commence, il me demande de lui envoyer une photo de ma bite. Là je bloque. Si je fais ça, je ne pourrais plus revenir en arrière. Pour toujours et jusqu’à la fin des temps, j'aurais échangé des nudes avec mon grand frère, et il se sera sans doute branlé dessus, j'aurais bandé sur les siens. Je continuais à hésiter et lui se montrait impatient. Si impatient qu'il m'a finalement demandé une conversation vidéo pour se montrer l'un l'autre nos queues. Je devais faire un choix, accepter ou refuser. Il attendait. Ma réponse allait déterminer la suite de mon plan. Sa réussite ou son échec. J'ai donc sorti ma queue gonflée de mon boxer et pointé la caméra dessus, puis j'ai accepté son appel. Ça y est, mon frère voyait ma bite en érection. Je voyais la sienne. Il commence à se branler doucement puis écrit qu'il adore ma queue. Il veut voir ma bouche. Il me dit que je peux ne pas montrer mon visage, il l'a déjà vu, mais qu'il veut se branler en regardant mes lèvres entrouvertes sur lesquelles je passerais ma langue. Vu où j'en étais, ça me paraissait soft. Alors je pointe la caméra sur ma bouche et me lèche doucement les lèvres, donne des coups de langues. Il ne cachait même pas son visage, lui. Je le voyais entièrement en train de se masturber sur ma bouche. C'était interdit, mais je bandais si fort que je me suis masturbé aussi en le regardant. Il me demande de filmer mon cul, qu'il a envie de voir le trou qu'il allait défoncer bientôt. Je ne reflechissais plus. Je baisse la caméra, écarte les jambes et filme mon anus tout en prenant soin de bien cacher mon visage. Il se branlait frénétiquement sur mon cul. Mon propre frangin. Celui avec qui j'avais grandis. Sans savoir que c'était moi à l'autre bout du téléphone, que c'était le cul de son petit frère. 

   Il a commencé à gémir puis à éjaculé sur son torse en cinq longs jets puissants, accompagnés de spasmes. Il était recouvert de sperme. Il en avait même sur les lèvres qu'il s'est empressé de lécher pour les nettoyer. Le fait d'assister à ça m'a fait jouir aussi, j'en avais foutu partout. Sur moi, sur mon lit, sur mon téléphone. Il me dit qu'il avait adoré ce qu'il avait vu et qu'il voulait me voir en vrai, à l’extérieur. Il me propose même une rencontre dans un sexclub, où il y a des glory-hole. Comme ça, tu pourras me pomper à fond. J'adore ça, me faire pomper par des inconnus sans les voir, à travers un trou. Je lui dis que je ne sais pas. Je n'ai jamais fais ça dans un sexclub. Il me répond. J'arrive avant toi, vingt minutes avant, je me met derrière le mur, puis quand tu arriveras je te ne verrais pas. Je ferais passer un mouchoir à travers le trou avec ma main, tu ne verras que ça. Moi, je ne verrais rien. T'es chaud ou pas ? J'avais perdu mes moyens, je ne savais pas quoi lui dire. Je lui demande quand est-ce qu'il veut faire ça, il me propose le soir même, après manger. Je répond qu'on le fera peut-être, pour ne pas rompre la conversation. Ça sentait les crêpes, ma mère venait d'en préparer. Quelqu'un toque à la porte de ma chambre, c'est mon grand frère. Je m'empresse d'essuyer tout le sperme que j'ai mis sur moi et sur mon lit, me rhabille et lui ouvre. Tellement bizarre de le voir après ça. Surtout en sachant que lui ignorait tout. Il s'était habillé, mais je pouvais encore le voir à poil dans ma tête. Je connaissais son corps maintenant. Il me dit que le dîner est prêt, et on descend. 

   A table, on ne parle pas trop. On entend surtout le bruit des fourchettes et de la télé en fond. Mon frère a l'air de sortir de la salle de sport, il a transpiré. Je sais pourquoi, mais je préfère ne pas y penser et manger ma crêpe. Il s'est raclé la gorge comme pour se préparer à faire une annonce. Maman, après manger je sors. Je vais voir un ami en ville. Elle lui a répondu d'accord, mais de ne pas rentrer trop tard, qu'elle puisse dormir correctement. Quand elle se réveillait la nuit, impossible de se rendormir. En fait, il n'avait pas attendu ma réponse. Il avait déjà prévu d'y aller, dans ce sexclub. Et moi, j'avais furieusement envie de sucer une bite. Et celle de mon grand frère m'avait foutu dans tous mes états. J'avais peur qu'elle soit trop grosse pour une première fois, mais en même temps... 

   De retour dans ma chambre, il m’envoie un message. Alors ? Tu me rejoins ? Je répond oui. C'était décidé, j'y allais. J'allais pas reculer maintenant. Cette histoire n'avait rien de morale, c'était même ignoble. Se rendre à un plan cul avec son grand frère, sans même qu'il sache qui j'étais réellement, c'est le genre de truc qu'on ne raconte à personne. Mais je n'avais plus de libre arbitre. Je devais y aller. J'étais complètement guidé par ma bite, sur ce coup. Il m'envoie l'adresse et je l'entend partir de sa chambre, fermer sa porte, puis quitter la maison. Vingt minutes. C'était le temps que je devais attendre pour être sûr qu'il ne me voit pas. Le temps passait trop vite. Chaque fois que je regardais l'heure sur mon téléphone, 5 minutes avaient passé. Il était temps. J'ai mis une veste, prévenu ma mère, et je suis sorti. 

   J'arrive devant le sexclub. Un bâtiment sombre avec des mots en néons rouges qui clignotent. Pas discret. Mais personne devant. Mon frère devait surement être déjà derrière un glory hole. Je m'aventure à l'intérieur, paie mon entrée, puis explore le cruising. Il y avait de la musique forte, de l'electro qui donnait envie de danser. Sur le mur, deux flèches. Une pour la salle de projection, l'autre pour les glory hole. Mon coeur battait la chamade tandis que j'avançais vers plusieurs cabines, chacune contenant un mur avec un trou. Derrière chaque trou, un mec pouvait se trouver de l'autre coté, faisait dépasser sa queue, attendant une bonne âme pour lui vider les couilles. J'ouvre la première, personne. La deuxième, une bite qui dépasse. Mais elle ne ressemblait pas à la bite de mon grand frère, et je ne voyais pas le mouchoir. J'ouvre la troisième, c'était la bonne. Une grosse queue, qui ne bandait pas, mais qui était très plaisante à voir même molle. Une main faisait passer un mouchoir à travers le trou. J'entre et ferme la porte derrière moi grâce au verrou. Pas envie qu'on vienne me mater en train de pomper mon frère, c'était déjà assez gênant pour moi. Je me retrouve alors dans un espace sombre, aux murs noirs, avec pour seul aperçu de l’extérieur un trou dans le mur d'où une queue dépassait. Et pas n'importe laquelle. La queue de mon grand frère. 

   Je me met à genoux, puis approche ma bouche de son gland. Je ne la suce pas tout de suite, je la sens. Je la parcours du bout de mon nez, je la touche. Je pose ma langue sur son gland décalotté, j'y vais doucement. Je lèche ses couilles rasées, il se met à bander petit à petit. C'est fou l'effet que je faisais à mon propre frère. J'avais finalement peut-être pas besoin de lui pour pécho un mec. J'ouvre grand la bouche et englobe son gland avec. Je le pompe jusqu’à son pubis, puis je reviens. Et je répète le mouvement, encore, et encore, et encore. Elle était très dure, maintenant. C'était officiel. J'avais la queue de mon frère au fond de la gorge. Et il en savait absolument rien. Elle était douce, juteuse, je continuais à pomper. En la tenant à sa base de ma main droite, je variais l'inclinaison de ma bouche pour varier ses sensations. J'avais l'impression d'être une salope, mais j'avais aussi l'impression d'être fait pour ça. Tout en accueillant le bout de sa queue au fond de ma gorge, je lui massais les couilles. Derrière le mur, il donnait des coups dans ma bouche. Je n'avais plus besoin de bouger, il faisait le travail. J'avais l'impression qu'il me baisait la bouche au rythme de la musique du sexclub, comme s'il dansait en moi.

   Je bandais si fort que ma bite allait exploser. Je ne sais pas ce qui m'a pris, je me suis levé et j'ai collé mon cul contre le trou du glory hole. Je voulais voir jusqu'où ça pouvait aller. Sa bite ne dépassait plus, il avait reculé. Je ne savais pas si c'était parce qu'il ne voulait pas me baiser, ou s'il avait un autre problème. Mais non. Je l'ai entendu cracher, surement sur sa queue, et il m'a transpercé d'un coup sec à travers le mur. Elle était si grosse. Trop grosse. J'étais vierge il y a une seconde, et maintenant mon frère était en train de me dilater entièrement. Il a l'air de s'éclater en moi, ses coups sont si forts que le mur tremble. J'ai l'impression, à chacun de ses coups de bite, que mon corps subit un traumatisme. Ça faisait mal au début, mais je ne voulais plus qu'il arrête maintenant. C'était trop bon. Je gémissais comme un puceau, sans me soucier du risque que je prenais qu'il reconnaisse ma voix. Je m'en foutais. Le cul, ça rend con et insouciant. Il me ramonait comme un pro, il devait avoir l'habitude. Il s'était entraîné toutes ses années pour finir dans le cul de son frère.

   Je l'ai entendu crier, puis il s'est déchargé en moi. Il n'avait même pas mis de capote. Je l'ai senti se retirer puis je me suis redressé. Son sperme coulait le long de mes jambes. Mais maintenant, quand est-ce que je suis censé sortir de là ? On ne s'était rien dit là dessus. Je décide de sortir tout de suite, rapidement, avant qu'il ne sorte aussi. Je me rhabille, sors de la cabine, me dirige vers l'entrée et sors aussi vite que possible du bâtiment.

   De retour à la maison, je m'enferme dans ma chambre. Le cul encore rempli du jus de mon grand frère. Un quart d'heure après, c'était son tour. Je l'entend entrer dans sa chambre puis s'allonger dans son lit grinçant. C'est à ce moment que j'ai pris mon téléphone pour vous écrire tout ça. Est-ce qu'il m'a vu ? J'en sais rien. Est-ce qu'il a compris ? Aucune idée. Je suis dans la merde... Si mon grand frère savait...


Mojo l'Embrouille.

   

dimanche 29 septembre 2019

[+18] MON PSY UN PEU SPÉCIAL

Ce récit est véridique, il m'a été raconté par quelqu'un en qui j'ai confiance. Ce n'est pas une fiction, mais quelques détails ont pu être modifiés pour protéger l'anonymat des protagonistes.


   C'était il y a un bout de temps, environ dix ans. Je bossais dans un centre de formation qui accueillait un grand nombre de personnes de tout âge. On y faisait tout un tas de choses. Moi, ma fonction, c'était de m'occuper de plusieurs groupes de très jeunes gens, parfois adolescents. J'aimais beaucoup mon travail, ce n'était pas le problème, mais je commençais à être exténué. Les vacances approchaient, mais elles étaient encore trop lointaines. Après réflexion, j'ai eu l'idée de simuler un genre de burn-out ou une fatigue intense. Ça fonctionne bien, ça, pour les gens qui bossent dans l'éducation et la formation. Si je parvenais à obtenir un arrêt d'une semaine ou deux, ça prolongerait mes vacances et je pourrais en profiter plus tôt que prévu. Mais qui aller voir pour ça ? Un médecin ? Mon généraliste ? Pas très compréhensifs pour tout ce qui touche au psychisme. Un ami dans la confidence m'a conseillé d'aller voir un psychiatre. Je n'en connaissais aucun, j'ai du me renseigner un peu, et j'ai fini par en dénicher un à deux pas de chez moi. Monsieur Travers, ça annonçait que du bon. J'ai donc pris rendez-vous.

   Le jour J, j'appuie sur la sonnette du cabinet du psychiatre. La porte s'ouvre sur une salle d'attente, heureusement complètement déserte. Je n'ai pas eu à attendre longtemps avant qu'une seconde porte s'ouvre et qu'un jeune homme s'approche de moi, tendant la main. Serrer une main, ça prend peut-être une seconde, mais une seconde suffit pour savoir si quelqu'un nous plait physiquement. Et cet homme était très mignon. Petite barbe de trois jours, cheveux noirs lisses dont une mèche retombait sur son front. Des yeux sombres qui ne brillaient pas, assez intimidants. Un visage symétrique, vraiment agréable à scruter. Sa main n'était pas moite, ni sèche, mais il avait une sacrée poigne. J'ai gardé une main douloureuse pendant les quelques secondes qui ont suivi mais l'idée de devoir révéler des choses intimes à un mec aussi charmant me décontenançait légèrement, assez pour ne plus y penser.

   Il m'a fait rentrer dans son bureau, une pièce spacieuse, très boisée. Le bois du bureau devait être de bonne qualité, lisse, brillant et entretenu. Les murs aussi, et le parquet étaient en bois. Ça sentait l'ancienne demeure, mais pas de façon désagréable. Il y avait aussi une table de massage en cuir. D'un signe de main, il m'a invité à m'allonger sur le canapé en velours, face à son fauteuil. C'était très confortable, mais je n'étais pas là pour dormir. Allongé, je gardais la tête tournée vers lui. Je le regardais. Vraiment charmant. Il me regardait aussi, sans un mot. 

   Les questions ont débuté, il m'a demandé pourquoi j'étais venu le voir, qu'est-ce qui m'amenait. Je lui ai expliqué toute l'histoire que j'avais préparée dans ma tête, essayant de ne pas omettre de détails et en évitant les lapsus qui pouvaient me trahir. Faire semblant devant un spécialiste, c'est plutôt anxiogène. Il m'a demandé de parler un peu de moi, de ce que j'aimais dans la vie, mes habitudes. Je lui ai parlé de mon amour pour la guitare et le camping, de mon ex-copain qui m'avait fait beaucoup de mal et de ma convalescence suite à cette sale histoire. Vous êtes gay ? J'ai répondu par l'affirmative, sans crainte. Et puis je voulais voir sa réaction, à ce beau mec. Vous êtes certain ? Vous avez déjà couché avec une femme, au moins, pour affirmer être gay ? Il faut tester. Je lui ai demandé s'il posait cette question à l'inverse lorsqu'il avait un patient hétérosexuel, il n'a rien répondu. Lorsque vous voyez un homme, vous avez une érection ? Je ne voyais pas le rapport avec la raison de ma venue, mais la conversation était assez excitante, je répondais à ses questions. Je disais que oui, les mecs me faisaient bander, et pas les femmes. Que je pouvais apprécier leur beauté, leurs seins, leurs fesses, les trouver esthétiques sans ressentir une once de stimulation ou de désir sexuel.

   Il a froncé les sourcils. Vous avez raison, vous êtes stressé. C'est surement votre boulot. Je vais vous proposer un exercice de détente, ça vous dit ? Cela pourrait vous aider aussi dans votre vie en général. Je me laissais faire. Si je vous demandais de vous masturber devant moi, vous le feriez ? J'ai longuement hésité, avec des euuuh et des mmmmh, et j'ai dis oui. Oui, je le ferais. Est-ce que vous le feriez si j'étais une psychologue, une femme plutôt qu'un homme ? Inutile de réfléchir, je lui ai dis que non. Impossible. Il a hoché la tête, comme s'il avait compris quelque chose, et m'a demandé de fermer les yeux et de sortir mon pénis, de me masturber devant lui, qu'il allait regarder si tout se passait bien. J'ai donc fermé les yeux, je ne voyais plus rien. Et j'ai sorti ma queue, je ne bandais pas. Je me masturbais, et même si je ne voyais rien, le noir complet, je savais qu'il regardait. Et c'était un peu trop gênant pour avoir une érection. 

   Je l'ai entendu se lever du fauteuil grinçant, puis s'approcher de moi. Il a saisit mon sexe et j'ai senti quelque chose de froid et de visqueux qu'il était en train d'appliquer dessus, un genre de lubrifiant. Le froid est vite devenu chaud, et mon psy était en train de me branler. Là, je bandais sans problème. Ma bite qui était petite et flasque a triplé de volume pour devenir longue, large et pointer vers le plafond. Il faisait ça bien. Je gardais les yeux fermés, comme il me l'avait dit, tandis que sa main glissait de haut en bas sur ma queue. J'aurais tant aimé le voir, le regarder, observer son beau visage qui regardait sa propre main sur mon sexe. Mais je ne voulais pas qu'il arrête, je respectais les règles. 

   Il s'est mit à frotter légèrement mon gland contre sa petite barbe, ce qui m'a valu quelques sursauts de plaisir, puis sur ses lèvres. Il ne m'a pas sucé, mais je sentais mon gland contre sa bouche alors qu'il continuait de me masturber. C'était trop, j'allais tout lâcher. Je lui ai dis que dans trois secondes j'allais jouir, mais il a continué. Aaaah ! C'était trop bon. J'ai gardé les yeux fermés, mais je savais que je venais de recouvrir sa belle gueule de tout mon sperme. Il devait en avoir dans sa barbe, sur ses paupières, sur ses lèvres, dans ses beaux cheveux épais. 

   Lorsque j'ai ouvert les yeux, il était parti s'essuyer le visage derrière son bureau à l'aide de plusieurs mouchoirs. Des mouchoirs se trouvant dans une boite en carton, posée sur le bureau, normalement prévue pour les patients qui pleurent lors des consultations. S'ils savaient.

   Il m'a regardé une nouvelle fois, l'air préoccupé. Je sens que nous n'avons pas tout a fait réglé le problème. Allez vous allonger sur le ventre, sur la table. Je venais de jouir, mais son petit jeu me plaisait beaucoup. Il faisait comme si tout était normal, restait très professionnel. J'en venais à douter que ça puisse être normal pour un psychiatre de branler ses patients tellement il gardait un air sérieux. Je suis allé m'allonger sur le ventre, sur sa table de massage. Il m'a demandé de retirer mon t-shirt pour me faire un massage thérapeutique. Bien détendu, ses mains parcouraient mon dos en me faisant beaucoup de bien. C'était très agréable. Au fur et à mesure que ses mains massaient le haut de mon dos, il faisait le tour de la table. Il était maintenant debout, devant ma tête qui était à hauteur de sa braguette. Il était si proche que je sentais le fer froid de sa fermeture de pantalon contre mes lèvres. Je me suis dit qu'il faisait exprès de se coller contre mon visage. Alors qu'il me massait toujours aussi bien, sa queue manifestement toute dure frottait contre mon nez et contre ma bouche à travers son pantalon. 

   J'ai décidé de prendre l'initiative de l'ouvrir, il n'a pas réagit et a continué son massage. Sans pour autant baisser son pantalon, je suis parvenu à sortir son sexe hors de son caleçon. Il était de taille moyenne, mais très joli et bien épais. Par contre, ses couilles étaient grosses et lourdes. J'ai pu les peser entre mes doigts quand je les ai sorties du caleçon. Elles pendaient dorénavant dans le vide. Elles se balançaient au rythme des mouvements qu'il faisait avec ses mains sur mon dos, parfois tapaient très légèrement contre ma bouche. J'avais envie de les lécher, alors je les ai prises dans une main pour les gober une à une, à tour de rôle. C'était délicieux. Ce beau gosse avait des grosses burnes très appétissantes. Une couille dans la bouche, je regardais son bureau, à coté. Il y avait une photo de lui qui posait avec une femme et deux beaux enfants. Décidément.

   Alors que je continuais de lui gober les burnes, il faisait enfler sa bite en la contractant, ce qui la faisait rebondir sur mon front. Il avait envie que je le pompe, ce malin. Ni une, ni deux, j'ai complètement avalé son chibre de psy. Il avait l'air très excité, je sentais déjà un peu de sperme sortir de sa queue. En bon père de famille avec une femme, il ne devait pas souvent goûter au plaisir de se faire pomper par un homme. Je le branlais littéralement avec le fond de ma gorge, ça me faisait même tousser parfois. Il gémissait. Je savais très bien ressentir lorsque je le suçait particulièrement bien, car il se mettait à me masser avec plus d’énergie. 

   Sans crier gare, il s'est enfoncé dans ma bouche et à déchargé tout son jus au fond de ma gorge. Je ne pouvais que tout avaler. J'ai continué à le sucer doucement pour nettoyer son dard de toute trace de sperme, puis il s'est rhabillé. Le massage était terminé. La, vous êtes bien détendu. Je le vois. 

   Il m'a invité à m'asseoir face à lui, autour de son bureau, puis m'a donné mon ordonnance avec mon arrêt de travail, pendant que je remettais mon t-shirt. Tout paraissait surréaliste. Il venait de me branler jusqu'au jus, s'est vidé dans ma gorge, et la consultation s'est terminée comme avec n'importe quel autre patient. Il s'est levé, puis m'a raccompagné vers la sortie en souriant, me serrant la main. A bientôt, monsieur, reposez vous !

   J'ai bien tenté de reprendre un rendez-vous, j'avais encore beaucoup de problèmes psychologiques à résoudre avec lui. Mais il était parti en congés longue durée. Je ne l'ai plus jamais revu ensuite, et maintenant je suis, chaque fois, un peu déçu lorsque je vais chez un psy sans que ses couilles ne se retrouvent dans ma bouche.


Mojo l'Embrouille.
 

jeudi 26 septembre 2019

[+18] LE PERE DE MON POTE

Tous les récits publiés sur ce blog sont de pures fictions. S'il s'avère qu'un récit est tiré d'une histoire vraie, ce sera précisé en haut de page. Les propos tenus par les protagonistes, leurs opinions, leur rôles et leurs idées ne représentent en rien les miens et ne reflètent que ceux d'un personnage imaginaire.


   Vous avez déjà eu un plan cul qui vous a marqué pour le restant de votre vie ? Une relation éphémère, quelque chose d'instable, impossible à suivre, mais qui était tellement bon que cela en fait quelque chose d'important ? J'ai vécu ça, et je vais tout vous raconter. En tout cas, tout ce dont je me souviens.

   Quand j'étais au lycée, j'ai rencontré Marco. On est vite devenus les meilleurs amis, on jouait tous les deux aux jeux vidéo, on aimait les mêmes choses, on écoutait la même musique. On avait 17 ans à cette époque. On en a aujourd'hui 25. En huit ans, on a passé un nombre incalculable de soirées ensemble. Il venait chez moi, je venais chez lui. Nos parents ont sympathisé, il s'entend bien avec les miens, je m'entend bien avec les siens, bref. On est devenu très proches, et c'est pour ça qu'on se fait une confiance totale. Il est complètement hétéro et pense que je le suis aussi. C'est un de mes secrets bien gardés que j'ai réussi à lui soustraire. Je le connais bien, mais je ne sais pas comment il réagirait. Il fait souvent des blagues limites sur les homos, et insulte les folles. J'ai préféré ne pas dévoiler mon orientation pour ne pas éclater notre amitié si forte.

   Son père, lui, s'appelle David. Il a eu 46 ans. On les a fêtés ensemble, moi, lui, Marco, et sa mère. Je fais presque partie de la famille, du coup ils m'ont invité naturellement. C'est cet anniversaire qui est important, parce que c'est durant cette soirée là que se déroule mon histoire. 

   Marco ne ressemble pas à son père, il est svelte, peu poilu, les cheveux bruns, courts en pics avec un petit nez. Il n'a pas de barbe, contrairement à son père, qui lui a une bonne grosse barbe. Une barbe de papa. C'est d'ailleurs la première chose qu'on voit chez lui, ses poils. Une grosse barbe sombre, des cheveux châtains, légèrement grisonnants, coiffés sur le coté, un nez fin mais plutôt long, des sourcils épais et le regard dur. A première vue, on se dit que c'est un père sévère, que son fils a dû en baver dans l'enfance. Mais il suffit d'attendre qu'il vous parle et d'entendre sa voix grave et rassurante, tellement apaisante qu'elle donne envie de faire tout ce qu'elle nous dit sans se forcer. Même un bébé s’arrêterait de pleurer. Quand il parle, on a le regard absorbé a la fois par ses grands yeux verts, et à la fois par ses lèvres pulpeuses, parfaites, sans défaut. Il n'y a pas que sa voix qui est imposante, il y a sa carrure. Une carrure de papa. Des épaules larges, des bras larges, de grosses mains fortes qui pourraient briser un mur et ouvrir des centaines de pots de confiture à la suite. Des pectoraux musclés mais légèrement gras qui rendent n'importe laquelle de ses chemises ou n'importe lequel de ses t-shirt très moulants. Tout cela qui surplombe son ventre bien en chair, un bide de papa qui dépasse de la ceinture. Oui, le père de mon pote est un stéréotype.

   Donc samedi dernier, je me suis rendu chez Marco pour l'anniversaire de son père. 46 ans, ce n'est pas rien. On dit qu'un homme s'embellit avec l'âge, et je suis totalement d'accord. Surtout en ce qui concerne le papa de mon pote. Je n'ai pas vraiment de lien avec sa mère, elle est assez discrète. Elle avait l'air stressée en tout cas. Marco m'a dit que plus tard dans la soirée, sa sœur allait revenir de Guadeloupe où quelque chose dans ce coin là, et que lui et sa mère allait devoir aller la chercher à l'aéroport à une heure de route. Ils reviendront ensemble pour finir la soirée d'anniversaire. 

   Du coup, on a commencé l'apéro sur ce sujet là. La mère de Marco racontait ce que sa sœur avait fait là-bas, et comment ça s'était passé. Elle avait l'air fière de sa fille, je ne l'avais jamais vu, du coup j'étais curieux de la voir débarquer. Marco et son père buvait une bière, on parlait de nos souvenirs de lycée. La soirée se déroulait normalement, les heures passaient, les bières aussi. J'en avais bu que deux, Marco cinq et son père six. Ils tenaient bien l'alcool, ces habitués. Mais la soirée commençait à ne plus ressembler à rien, et les discussions non plus. Il était 23h, la mère de Marco a rappelé que l'avion de sa sœur atterrissait vers minuit vingt. Alors ils sont partis, sa mère a pris le volant, comme Marco était bourré.

   Et là, je me suis retrouvé seul avec le père de mon pote, moi sur un fauteuil et lui affalé sur le canapé en face. Nous étions séparés par la table basse, remplie de bouteilles de bière vides et de gâteaux apéro. Il m'a demandé si mon père, ça allait. Si son travail lui plaisait toujours. J'ai répondu que moi et mon père on était pas très proches, qu'on parlait pas souvent ensemble. Que même quand j'étais gamin, il n'y avait pas vraiment de lien proche entre nous. Et que du coup j'en savais absolument rien si son taff lui plaisait toujours, ni même s'il lui avait plu un jour. Il m'a dit quelque chose comme "Ah c'est triste que tu n'es jamais été proche de ton papa, c'est lui qui a été distant ou c'est toi ?", j'ai répondu que j'en savais rien. Il y avait une distance, c'est tout. J'ai dis que certains enfants font des câlins à leur papa, d'autres ne font que leur sourire. C'est la vie.

   Il avait l'air surpris, et il a eu un moment d'hésitation. D'un seul coup, il me lance "T'as jamais fais un câlin à ton papa ? Donc tu sais même pas ce que ça fait ?". J'hésite avant de répondre, je dis finalement que non, je sais pas ce que ça fait. Là, il a écarté les bras, il m'a dit "Viens faire un câlin à Papa". Et là j'invente rien, je m'en souviens très bien. Il a dit ça en souriant, il avait beaucoup d'humour. Je ne savais pas si je devais vraiment le faire ou si c'était une blague sur laquelle je devais rebondir. Mais j'ai décidé de rentrer dans son jeu, et je me suis avancé pour m'asseoir à coté de lui et me blottir dans ses gros bras de papa. Il a placé sa main derrière mon crâne pour la plaquer doucement entre ses pectoraux. C'était mou et confortable. Je sentais son odeur, une odeur de bière bon marché mélangée à un parfum épicée, pimentée. Être collé à un papa, surtout celui de mon pote Marco, ça m'a fait un effet indescriptible. C'était comme si tous mes problèmes venaient de se résoudre, et que plus rien ne pourrait me faire de mal à présent. J'inspirais fort pour sentir le plus possible son odeur, et je le serrais dans mes bras aussi, parfois en le serrant un peu plus fort quelque secondes pour m'enfoncer dans les poils noirs et durs qui sortaient de sa chemise. On est resté au moins cinq minutes comme ça, puis il s'est allongé dans le canapé en me gardant avec lui. Il s'est mis sur le dos et m'a posé la tête sur sa poitrine pour me caresser les cheveux d'une main, et en posant l'autre sur mon dos. Il ne disait rien, moi non plus. Que dire ? Je voulais juste profiter du moment. Je fermais les yeux et son parfum me faisait voyager à mille années lumières, je voyais mon enfance, je voyais mon propre père, je voyais les épices de son parfums. Je caressais doucement ses bras qui étaient recouverts de poils. Des poils solides comme ses cheveux que j'adorais toucher. Il me laissait faire, alors j'en profitais. 

   A aucun moment ça ne m'a paru bizarre. Même pas au moment où il m'a demandé si on ne serait pas plus à l'aise sur un bon matelas. Oui, oui, il m'a dit "Tu es assis depuis des heures sur un vieux fauteuil, il faut reposer ton petit dos, non ? Viens, on va s'allonger. Ils vont pas revenir maintenant, avec les retards...". Alors il s'est levé en me prenant la main, je n'ai pas opposé de résistance. Je l'ai suivi dans son élan, puis dans sa chambre. Il m'a dit de m'allonger à sa place habituelle, et qu'il allait occuper celle de sa femme, pour ne pas que je sois gêné. C'était une jolie attention. Il m'a demandé si ça me dérangeait si il se déshabillait, qu'il avait horreur d'être sous une couette tout habillé. J'ai dis que non, à condition que je puisse le faire aussi. Il n'y a vu aucun inconvénient. On s'est tout les deux mis nus directement. On aurait pu se mettre en sous vêtement, mais il n'avait pas laissé le sien. Alors je n'ai pas laissé le mien non plus. Je voulais être le plus proche possible de mon papa de substitution. Et sans caleçon, je pourrais mieux le sentir. 

   Il était très poilu, on ne voyait même plus la peau de son torse, son ventre rond était un peu plus éclairci, mais quand même bien poilu. Ses jambes l'étaient beaucoup aussi. Des cuisses fortes et solides, encore plus que ce que j'imaginais en les voyant à l'intérieur de ses jeans. Il s'est glissé sous la couette, m'a souri quelques secondes, puis m'a repris dans ses bras. Il m'a embrassé sur le front, un long baiser. J'ai su ce que c'était qu'un papa à ce moment là. Ce qu'il transmettait. L'importance de son message. J'aurais secoué l'univers pour en avoir un tel que lui. J'étais collé à lui. J'étais entouré par lui. Ses bras m'enveloppait, ses jambes m'enveloppaient aussi. Je ne pouvais plus bouger, et je ne le désirais même pas. Je voulais devenir son fils et que sa chambre devienne la mienne aussi. La texture de son corps poilu sur mon corps fin, en comparaison du sien, était plus rassurante que cent boucliers. A un moment, je l'ai appelé papa sans même le faire exprès. Je lui ai dis "Papa, j'ai envie de te faire plaisir, de te rendre toute la tendresse et le bien être que tu m'apportes depuis tout à l'heure. C'est indescriptible.", il n'a pas paru choqué. Il m'a dit qu'être avec moi lui faisait déjà plaisir, et le rendait plus heureux que tout ce qu'il avait vécu depuis fort longtemps. Je ne sais pas si c'était vrai, mais je l'ai cru. Je me suis enfoncé dans la couette, j'ai enfoui mon visage dans son ventre pour le caresser avec mes joues, avec mon nez, avec mes lèvres. Je suis descendu encore, pour inspirer l'air de son pubis poilu. Je sentais sa véritable odeur. L'odeur d'un papa. Je sentais l'odeur de son sexe. Je bandais comme pas possible, je n'en pouvais plus. J'ai voulu vérifier si lui aussi, alors je suis descendu encore un petit peu, collant mon visage contre sa queue. Massive, comme je l'avais imaginé. Plus grande que ce que mon visage pouvait couvrir, et plus dure que mes os.

   J'ai posé la surface entière de ma langue humide sur ses boules, puis je suis remonté doucement, doucement, parcourant sa queue, savourant son odeur et son gout, jusqu’à son gland énorme qui ne touchait même plus le reste de son corps. Il contractait son sexe pour m'appeler à l'avaler. Alors, délicatement, je l'ai sucé. Lentement, j'essayais de l'enfoncer le plus profondément dans ma gorge comme si je ne voulais pas gâcher. Il gémissait, il m'a dit "Tu es mon fils préféré". J'ai continué à le sucer pendant de longues minutes, un peu de sperme sortait parfois de son urètre que je m'empressais d'étaler sur mes papilles, sur ma langue, afin de savourer tout ce qu'il avait à m'offrir. Sa bite était tellement chaude, plus chaude que l'intérieur de ma bouche.

   Il m'a saisit, presque porté tel un doudou, et m'a posé sur le dos. Il s'est placé devant moi, sur les genoux, et m'a écarté les jambes en appuyant sur mes cuisses, mettant mes fesses à sa disposition. J'ai cru entendre à ce moment là "Je ne te veux que du bien, fiston". Il a approché sa tête de mon entre fesse et me léchait doucement l'anus, comme s'il était fragile. Puis, il a émit un "Mmmmh", comme lorsqu'on déguste un bon plat, et me l'a bouffé sans retenu. Il me léchait maintenant passionnément, tel une drogue dont il ne pouvait plus se passer. C'était si bon, je sentais ses grosses mains appuyer sur mes fesses pour mieux les écarter, je ne pouvais rien contre lui. Je n'avais pas la force. Il avait l'autorité, et il savait ce qui était bon pour moi. Sa langue entrait en moi, je la ressentais. La même langue qui permet à sa voix douce et magnifique d'exister.

  Il s'est relevé, s'est allongé sur moi de tout son long et est entré à l'intérieur de mon corps de toutes ses forces. Mes fesses ne lui ont pas résisté, elles étaient faite pour ça, pour ce moment. Il s'appuyait sur ses coudes pour ne pas m'écraser, pour me protéger. Il me faisait l'amour en rythme, sans s'arrêter, ni trop lentement, ni rapidement. C'était une danse entre un père pas vraiment père et un fils pas vraiment fils. C'était la meilleure sensation de ma vie, je le sentais explorer chaque centimètre de mon corps de l'intérieur, comme s'il était le premier au monde à découvrir un pays inexploré.

   Sans que je m'y attende, il a posé ses lèvres sur les miennes. Tout en continuant de m'enculer, il a entré sa langue pour lécher la mienne. Il m'aspirait les lèvres, léchait tout ce qu'il pouvait. Ma bouche et mes lèvres étaient trempées de sa salive, mais je m'en foutais. Sa salive, c'était la mienne. Il accélérait le mouvement, me baisait de plus en plus fort. "Je vais te remplir", il m'a dit. "Je serais officiellement ton père, ensuite". Je lui ai dis oui, d'y aller, que c'était ce que je voulais plus que tout au monde. Je me sentais chauffer de l'intérieur, je sentais ses testicules frapper mes fesses, elles étaient tellement grosses. De quoi faire beaucoup d'enfants. Il m'a dit "Je t'aime. Je t'aime si fort !".

   Il a alors jouit en moi, le père de mon pote qui dorénavant était aussi le mien. Il me regardait dans les yeux, en me caressant les cheveux, en même temps qu'il se vidait à l'intérieur de mon corps. Il semait les graines de quelque chose qui allait grandir en moi, un truc puissant qui allait changer ma vie du tout au tout. Il s'est retiré, puis s'est allongé à coté de moi. Il m'a longuement souri, moi aussi. On s'est embrassé trois fois, puis sa femme l'a appelé pour l'avertir qu'ils arrivaient dans dix minutes. Nous nous sommes rhabillés, fait un dernier gros câlin, et nous sommes retournés dans le salon comme au début. Quand mon pote, sa sœur et sa mère son enfin rentrés, ils n'avaient pas idée de la magie qui venait d'opérer sous leur toit. La soirée s'est terminée normalement, puis je suis rentré chez moi.

   Je n'oublierais jamais cette histoire, et chaque fois que je reverrais le père de mon pote, je saurais que c'est aussi un peu le mien, et que c'est d'ailleurs le meilleur papa que je n'ai jamais eu.


Mojo l'Embrouille.

mardi 24 septembre 2019

[+18] FAUX SOMMEIL

Tous les récits publiés sur ce blog sont de pures fictions. S'il s'avère qu'un récit est tiré d'une histoire vraie, ce sera précisé en haut de page. Les propos tenus par les protagonistes, leurs opinions, leur rôles et leurs idées ne représentent en rien les miens et ne reflètent que ceux d'un personnage imaginaire.



   Je toque timidement à la porte de l'appartement d'Elise. Elle nous a tous invité pour sa pendaison de crémaillère, moi et trois autres amis faisant partie d'un cercle restreint. Nous avons l'habitude de nous retrouver le weekend, faisant des soirées chez l'un, chez l'autre. La semaine dernière, nous étions chez Clément. Pas pour un motif particulier, simplement parce qu'on aime finir ivre mort et se lever à 17h le dimanche. Cette fois ci, nous découvrons l'appartement de notre amie de longue date, Elise, qui après m'avoir ouvert la porte, me fait entrer dans le salon. J'étais le dernier à arriver, ils étaient tous déjà assis sur le canapé du salon, à m'attendre. 

   Il y avait donc Elise (notre hôte), son copain Octave, Julie, puis Clément. Julie et Clément sont fiancés depuis 3 mois. Ces fiançailles, c'était une grosse soirée, j'en ai peu de souvenirs. Je me souviens surtout de Clément. Il a eu 23 ans il y a quelques mois. Il s'était fait très élégant, une chemise blanche entrouverte qui laissait dépasser les poils frisés de son torse, un pantalon de costume beige assez moulant qui lui faisait un petit cul rebondi que personne n'avait du remarquer, à part moi, et une coiffure soignée, de beaux cheveux châtains en houpette qui lui valait le surnom de Tintin lorsqu'on voulait le charier. Il avait un sourire à perdre tous ses moyens, le genre de sourire qui plisse ses yeux marrons scintillants d'émotion et qui donne envie de lui faire un câlin qui durerait dix ans. Mais je n'étais pas là pour voler le mec de la fiancée. Je me contentais de toucher avec les yeux. 

   Revenons chez Elise. Deux couples, puis moi. L’éternel célibataire. En fait, j'avais arrêté de chercher. Un jour, on me trouvera. J'avais souvent l'impression de tenir la chandelle mais j'avais fini par m'y faire. Je ne leur parlais jamais de ma vie sexuelle ni sentimentale. Déjà parce que sentimentalement, elle était inexistante, et parce que sexuellement, elle n’intéressait personne. Ils savaient que j'étais gay, mais valait mieux parler d'eux. 

   La soirée commence donc sur des chapeaux de roue, Clément ouvre les trois bouteilles posées sur la table : vodka, rhum, et jagger. Elise met la musique de fond, quelque chose de calme. Elle dit que c'est du trip-hop, ça rythme la conversation. Les heures passent, il est déjà 2h du matin et tout le monde en est à son sixième verre. Julie est partie se coucher sur un matelas, au sol, et Octave semble s'endormir, affalé dans le canapé. Il décide d'aller s'allonger, lui aussi, dans un lit. Il reste donc Elise, Clément et moi. Clément commence à parler sexe, ce qui met Elise tout de suite mal à l'aise. En finissant son septième verre et en bégayant d'ivresse, il lâche sans aucune gêne sa première question. Vous les filles, je me suis toujours demandé si vous aimiez sucer une grosse queue ?, ce à quoi Elise ne répondit qu'en roulant des yeux et en rigolant. Vu l'absence de réponse, Clément tourna son regard vers moi. Et toi ? Vas-y, ose et lâche-toi, tu dis rien depuis t'aleur. Je ne serais pas gêné même si je suis hétéro.

   Après un sourire gêné et un moment d'hésitation, je répond en le regardant dans les yeux : Tu sais, je pourrais sucer des après-midi entières. Pour une grosse bite, j'y passerais la journée. J'adore ça. Il me regarde avec des yeux ronds et éclate de rire. Je me rend compte de ce que je viens de dire, c'était vachement cru. Mais je suis bourré, je m'en fou complètement. Elise décide que c'est un moment propice pour aller se coucher, en lâchant gentiment un petit "Pervers !" à Clément. Il n'y a plus que nous deux. Il tente de dire quelque chose mais l'alcool rend toute phrase compliquée. Eh, tu dis rien à ma meuf hein, enfin à Julie, t'as compris ce que je voulais dire ahah ! Si elle savait que je disais des trucs comme ça devant Elise...

   Ma réponse à sa question avait piqué sa curiosité apparemment, puisqu'il se pencha vers moi, s’apprêtant à m'en poser une autre. Et se faire enculer, ça fait mal ou t'aimes vraiment ça ?. Je répond que j'aime ça, et que ça ne fait pas mal, au contraire. Surtout les grosses bites, pour faire le lien avec sa question précédente. On éclate de rire en même temps. C'est un peu gênant, mais j'ai réussi à le faire rire. Par contre là, je bande comme un taureau. Je porte un pantalon assez large, il ne pouvait pas le remarquer. Il me lance d'un air dépité : Julie, c'est même pas la peine que j'essaye avec elle. Elle est catégorique, je crois qu'elle peut pas encaisser mon calibre. Faudra que tu lui dises comment tu fais, toi. Cette fois, je rigole tout seul. Je crois qu'il était sérieux. Je lui dis que c'était sympa, cette petite conversation, mais que je vais aller me coucher. Ma tête tourne et mes yeux commencent à coller. Il répond que lui aussi, il ne va pas faire la soirée tout seul, et il est déjà 5h du matin.

   Alors qu'Elise dort dans son lit avec Octave, Clément rejoint Julie sur le matelas qui est au sol. J'ai la chambre d'amis pour moi seul. Un lit deux places. Je me déshabille complètement, je déteste dormir avec quelque chose. Je ferme la porte puis je m'allonge sous la couette. Je commence enfin à perdre mon érection, je n'ai de toute façon pas la force de me branler. Les minutes passent, mais ma tête tourne trop quand je ferme les yeux. Impossible de m'endormir. Je repense à Clément, il avait l'air vachement excité tout à l'heure.

   Après quelques dizaines de minutes à rêvasser, j'entend un bruit du coté de la porte. Le bruit de la poignée qui bouge tout doucement, puis de quelqu'un qui rentre. J'entend Clément qui chuchote : Tu dors ? Je décide de ne pas répondre. Je n'ai plus envie de discuter, et si c'est pour me chauffer et m'abandonner avec une érection pas possible, non merci. 

   J'entend la porte se refermer. Je me dis qu'il est surement reparti avec sa copine, sur leur matelas, voyant que j'étais endormi. Mais un poids vient s'ajouter sur le lit. Un poids vient se glisser sous la couette, à coté de moi. Je suis allongé en chien de fusil, recroquevillé, regardant vers l’extérieur du lit. Je ne peux pas le voir, mais je sais que Clément est allongé derrière moi. Qu'est-ce qu'il fait, ce con ? Je décide de continuer de faire semblant de dormir profondément. Il répète sa question : Tu dors ?

   Pas de réponse. Il pose sa main sur ma hanche, puis sur ma cuisse. Il commence à caresser lentement un coté de mon corps. C'est agréable, mais je ne comprend rien à la situation. Puis il vient se coller à mon dos, en cuillère. Je sens son torse velu venir se coller à mon dos, son ventre épouser la forme de mes lombaires, et... son sexe se placer tout juste entre mes fesses. Il était à poil, lui aussi ! Il me touche les fesses, les malaxe. Je le laisse complètement faire. Il se recule un instant, j'entend un bruit de salive que l'on applique autour d'une bite. Oui, je connais ce bruit. Puis j'entend ce même bruit lorsqu'il m'en met sur le cul. Il pose son gland contre mon trou et avance, tout doucement. Très lentement. Son gland vient à peine d'entrer que je sens à quel point sa bite est massive. Je fais semblant de ronfler une fois, deux fois, puis de bouger légèrement, comme quelqu'un qui se repositionne tout en restant endormi. Tout cela pour mieux m'empaler sur lui, pour l'aider. Il n'y a vu que du feu et continue d'avancer en moi. J'ai envie de gémir, mais je me retiens. Je bande tellement fort. En un dernier coup, il rentre entièrement. Je le sens au fin fond de moi. Clément, le Clément sur lequel je bave depuis 4 ans est en train de me baiser. Pendant que sa future femme dort à coté.

   Il commence à faire des va et viens, ça glisse tout seul. Comme je suis allongé sur le coté, mes fesses sont resserrées. Ça doit être étroit. Mais il a l'air d'aimer. Je l'entend pousser des soupirs puissants, comme un taureau énervé. Il me baise doucement encore quelques instants, puis entoure ma bite avec sa main. Il sait maintenant à quel point je suis dur. Il reprend de plus belle, en ne la lâchant plus. Il accélère même le mouvement et me baise maintenant énergiquement, mais en faisant attention à ce qu'il ne claque pas contre mes fesses pour ne pas réveiller les autres. Il est en train de me détruire. Je sens son corps moite rester collé au mien, ses burnes effleurer mes cuisses au rythme de ses à-coups. Elle avaient l'air conséquentes. Si je ne devais pas faire semblant de dormir, je me serais retourné pour lui gober intégralement la queue. Mais je voulais qu'il continue, pas qu'il prenne peur et la fuite.

   Il manipule mon corps, doucement et délicatement, pensant toujours que je suis endormi, et m'allonge sur le ventre en prenant bien soin de rester en moi. Je le sens monter sur moi, réunir mes deux jambes pour les resserrer, et recommencer à me baiser. Ses coups de reins résonnent en moi. Il est lourd, massif, mais je m'en fou. Qu'il m'écrase, je lui donne ce droit. Il m'embrasse dans le cou tandis que je le sens taper loin en moi, si loin que je m'étonne qu'un humain puisse être aussi profond. 

   Puis, je le sens. Il donne un coup puissant, en lâchant un gémissement discret et en levant la tête. Je le sens se vider en moi. Un deuxième coup, puis un troisième. Il vient de me souiller. Le mec que j'avais vu au mariage, le beau gosse au sourire irrésistible, inaccessible, vient de marquer son territoire en moi. Il se retire, lentement, sort du lit et s'habille. J'entend la porte se fermer.

  Je reste dans cette position, sans bouger. Son sperme coule un peu hors de moi, alors je ne veux pas empirer les choses. Je veux le garder pour toujours. Maintenant, je lui appartiens.

  Le lendemain, on se réveille tous vers midi. Elise à préparé le petit dej pour tout le monde, avec l'aide d'Octave. Je fais la bise à tout le monde, y compris à Julie, puis à Clément. Il fait comme si de rien était, comme si il ne s'était jamais passé ce qu'il s'est passé. Je leur demande, à lui et à Julie, s'ils ont bien dormi. Elle répond que oui, mais que Clément a tendance à beaucoup bouger la nuit. Je regarde Clément pour ricaner, son jus encore en moi. Si je ne sentais pas mon boxer devenir trempé sous mes fesses, je pourrais presque croire qu'il ne s'est rien passé.

  La prochaine fois, je le sucerais.


Mojo l'Embrouille